121 planètes géantes accompagnées de lunes potentiellement habitables ont été détectées

Depuis que le télescope Kepler de la NASA a été lancé en 2009, les scientifiques ont pu identifier des milliers de planètes hors de notre système solaire. On les appelle exoplanètes.

Si certains chercheurs ont pour principal but de trouver des planètes rocheuses similaires à la Terre en termes d’habitabilité, de géologie et d’atmosphère, d’autres astronomes ont choisi d’effectuer leurs recherches du côté des lunes.

Des chercheurs de l’université de Californie, de Riverside et du Queensland du Sud sont parvenus à identifier plus d’une centaine de planètes géantes qui sont accompagnées de lunes pouvant potentiellement accueillir la vie. Ils ont fait part de leur recherche dans un article paru dans The Astrophysical Journal.

Selon leurs dires, les exomoons pourraient offrir un environnement de vie plus favorable que celle dont nous profitons actuellement sur Terre.

À la recherche des exomoons

Michelle Hill, étudiante de premier cycle à l’université du Queensland du Sud et également auteure principale de l’article « Explorer les planètes géantes de Kepler dans la zone habitable » a déclaré qu’avec son équipe, ils ont créé une base de données recensant les planètes géantes présentant des étoiles situées dans une zone habitable.

Par zone habitacle, on entend une zone dans laquelle il ne fait ni trop chaud ni trop froid.

Les chercheurs ont identifié 121 planètes géantes présentant des étoiles situées dans des zones habitables. L’objectif est de collecter assez de données sur les exomoons pour pouvoir concevoir des télescopes capables de les détecter, d’analyser leurs propriétés et d’y rechercher des signes de vie.

L’hypothèse sur les exomoons habitables

Stephen Kane, professeur agrégé d’astrophysique planétaire et membre du centre d’astrobiologie Alternative Earths de l’UCR, a déclaré que l’équipe a actuellement identifié cent soixante-quinze lunes en orbite autour des huit planètes de notre système solaire.

La plupart d’entre eux sont en orbite autour des géants gazeux Saturne et Jupiter. Néanmoins, les exomoons en dehors de notre système solaire peuvent présenter un environnement plus propice. Selon Stephen Kane, ce qui est certain, c’est que cette recherche d’exomoons rocheux permettra de découvrir de nouveaux recoins de l’espace jamais explorés auparavant.

Pour l’heure, aucune exomoon habitable n’a pu être confirmée. Quant aux signes révélateurs de la vie ou biosignatures, il faudra sans doute patienter jusqu’à ce que les futurs télescopes soient opérationnels pour en avoir le cœur net.

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