3,7 millions de dollars pour un texte scientifique de Newton

Isaac Newton fait vendre, cela ne fait aucun doute. Preuve en est, Philosophiae naturalis principia mathematica s’est vendu à 3,7 millions de dollars lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s. Il s’agit d’un véritable record pour un texte scientifique. Un record s’expliquant essentiellement par la rareté du livre.

Isaac Newton avait de multiples talents. Il s’intéressait beaucoup à la philosophie, certes, mais il avait aussi un goût prononcé pour la physique, l’astronomie et les mathématiques. Pendant un temps, il s’est également passionné pour la théologie ou même pour l’alchimie.

Principia
Ce livre de Newton a atteint les 3,7 millions de dollars lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s.

L’homme était donc un véritable touche-à-tout, mais il était aussi connu pour sa personnalité tourmentée.

Newton, un touche-à-tout taciturne et solitaire

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le scientifique n’aimait pas partager ses connaissances et il mettait ainsi souvent plusieurs années à publier les ouvrages portant sur ses différents travaux et sur ses diverses expériences.

Paradoxal, d’autant que Newton était aussi un véritable bourreau de travail. Il pouvait en effet travaillant pendant plusieurs dizaines d’heures d’affilée sans manger ni dormir.

Comme de nombreux génies, l’homme avait aussi tendance à se replier sur lui-même et il lui arrivait fréquemment de s’accrocher avec les autres chercheurs.

Newton a travaillé sur de nombreux sujets différents au fil de sa carrière. En 1670, il s’est ainsi découvert une véritable passion pour les phénomènes optiques et plus précisément pour la réfraction de la lumière. Quelques années plus tard, il a changé son fusil d’épaule et il a ainsi repris ses travaux sur la mécanique céleste, des travaux mis de côté quelques années plus tôt.

3,7 millions de dollars pour des enchères hors norme

Il s’est alors focalisé sur la gravitation et sur ses effets sur les orbites des différents corps du système solaire. Après avoir travaillé sur la loi en carré inverse et sur la force centripète, il a fini par accoucher de ses fameuses lois du mouvement, des lois évoquées en long, en large et en travers dans la plus importante de ses œuvres : Philosophiae Naturalis Principa Mathematica, aussi connu sous le nom de Principia ou encore de Principia Mathematica.

C’est donc cet ouvrage qui a été proposé aux enchères par Christie’s, avec un prix estimé entre 1 et 1,5 million de dollars.

Les enchères sont souvent imprévisibles et c’est précisément ce que prouve cette histoire, car les mises se sont littéralement envolées lors de la vente. Le livre a fini par partir pour 3,7 millions de dollars, soit le montant le plus élevé atteint par un ouvrage scientifique imprimé.

Qu’est-ce qui explique un tel succès ? Comme souvent, la clé réside en sa rareté. Philosophiae Naturalis Principa Mathematica compte seulement 80 exemplaires connus à travers le monde et c’est précisément pour cette raison que la vente a pu atteindre ce seuil.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’ouvrage se retrouve aux enchères. En 2013, un autre volume avait été mis en vente et il avait atteint cette fois les 2,5 millions de dollars. Belle progression, non ?

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