L’administration Trump a décidé la semaine dernière de quitter l’accord de Paris sur le climat. Le motif du retrait serait que l’accord n’est pas avantageux pour le monde et pour les États-Unis. La décision a été fortement critiquée, notamment par les cent quatre-vingt-quinze pays signataires de l’accord. Derrière la Chine, les États-Unis occupent pourtant la deuxième place en termes d’émission mondiale de carbone.
L’UE n’a cependant pas encore dit son dernier mot et elle a même trouvé un moyen de contourner la décision de l’administration Trump en se tournant vers les maires, les gouverneurs et les dirigeants américains.
Plusieurs personnalités locales ont en effet décidé de se passer de l’autorisation de leur président et de se réunir en vue de travailler sur un projet de réduction des émissions.
Trump serait-il en train de perdre le soutien des élus locaux ?
Dirigée par Michael Bloomberg, l’ancien maire de New York, cette coalition a entamé un rapprochement stratégique en direction de l’Union européenne.
Bloomberg avait déjà initié un forum avec Maros Sefcovic, le vice-président de la Commission de l’UE. L’événement a été intitulé « Une convention mondiale des maires pour le climat et l’énergie ». Celui-ci a regroupé plus de cent trente villes américaines.
« Je suis un fervent défenseur de l’action locale. Regardez les pouvoirs des maires : ils sont responsables des transports, de la pollution de l’air, de la gestion des ordures… Or, on voit aux États-Unis que maires et gouverneurs restent engagés. » a constaté M. Bloomberg.
Accroître le rythme du changement
De son côté, M. Sefcovic a affirmé qu’il était très optimiste en ce qui concerne l’engagement local aux États-Unis contre le réchauffement climatique. Il a salué les actions courageuses des maires et des dirigeants des milieux d’affaires, des hommes et des femmes qui ont décidé d’agir en dépit des décisions prises par le gouvernement fédéral.
Pour sa part, Jerry Brown, le gouverneur de Californie, n’a pas mâché ses mots en évoquant cette coalition : « Le monde n’en fait pas assez. (…) Nous nous dirigeons vers un avenir désastreux, à moins d’accroître le tempo de notre changement ». « Les États-Unis ont saisi l’importance de cette technologie propre (…) Notre expérience prouve qu’il est possible de faire le bon choix à la fois pour l’environnement et l’économie. » a-t-il ajouté.
SI LES USA APPLIQUENT LES ACCORDS DE PARIS DANS
LES 30 PROCHAINES ANNEES
Durant la COP 21 qui s’est tenue à Paris, les USA se sont
engagés sur une période de 30 années à fermer puis à démanteler ses Centrales
Electriques fonctionnant au charbon et au fuel. Ceux-ci fournissent 80% de
l’électricité dont les USA ont besoin. Les 20% restant sont générés par 100
Réacteurs Nucléaire de seconde génération d’une puissance d’environ 1000
MEGAWATTS chacun. Ces 100 Réacteurs ont engendré ces 50 dernières années
environ 40.000 tonnes d’EC (Elément Combustible) usés entreposés sur tout le
territoire des USA dans des piscines en vue de refroidir les EC. Plus de 400
Réacteurs Nucléaires de Seconde Génération ou 250 EPR fournissant pour chacun
d’eux 1600 Mégawatts d’électricité vont être construits dans les 30 années à
venir pour tenir les engagements de la COP 21, alors que les Réacteurs de
Seconde Génération fournissent pour chacun d’eux 1000 Mégawatts. Les USA vont
devoir construire 6 Usines de Recyclages des EC usés du type UP3 800 La
Hague, une usine pour retraiter les 40.000 d’EC déjà en piscine dans les 50
années à venir et 5 pour retraiter les déchets à venir issus des 500 Réacteurs
pour les 50 prochaines années. Nous verrons dans un pavé de texte spécifique à
la CHINE que cette dernière va devoir construire des centaines d’EPR ainsi que
des nombreuses Usines du type UP3 La Hague. AREVA a le savoir faire pour bâtir
les EPR et les Usines de Recyclage des EC usés, il est à parier que les USA
vont acheter à AREVA la Recherche et la Technologie, c’est-à-dire le Savoir
Faire pour les Usines de Recyclage et éventuellement les EPR. Ce sera le
Contrat du Siècle pour AREVA et ses 80.000 techniciens et Ingénieurs. ET si la
AREVA vendait aux USA le savoir faire (recherche + développement) de la future
Usine de Stockage Des Déchets Nucléaires à BURE dans la Meuse qui sera
construite à partir de 2025. Suite dans une prochaine rubrique SI LES USA APPLIQUENT
LES ACCORDS DE PARIS DANS LES 30 PROCHAINES ANNEES.
Alain
Mocchetti
Ingénieur
en Construction Mécanique & en Automatismes
Diplômé
Bac +5 Universitaire (1985)
UFR
Sciences de Mets
[email protected]
[email protected]
@AlainMocchetti
QU’EN EST IL DE LA CHINE SI ELLE APPLIQUE LES
ACCORDS DE LA COP 21 ?
Avec
ses 1.400.000.000 habitants, la Chine sera dans 30 ans le pays le plus
nucléarisé du monde, il sera talonné de près par l’Inde, car les 30 ans sont la
durée que la Chine se donne pour fermer et démanteler ses Centrales Electriques
fonctionnant au charbon et les remplacera par des Réacteurs Nucléaires de 3ème
Génération, soient des EPR européens, soient des AP1000 américains et des WER
russes, soit un amalgame de ces derniers.
Bilan
énergétique pour la production de l’électricité dont la Chine a besoin :
–
77% est produite à partir du Charbon qui génère une quantité
phénoménale de CO2 dans l’atmosphère,
–
23% est produite grâce aux Energies Renouvelables.
Durant
la fermeture progressive dans les 30 prochaines années des Centrales
Electriques à Charbon, des centaines de Réacteurs Nucléaires de 3ème
Génération seront construits, il se peut que leur nombre soit très supérieure à
500, pour rappel 500 Réacteurs étant nécessaires à l’horizon 2050 pour la
fabrication de l’électricité dont les USA auront besoin. La Chine a procédé à
un Transfert de Recherche et de Technologie pour l’EPR européen mais aussi pour
l’AP100 et le WER. Dans l’immédiat, je ne suis pas en mesure d’évaluer la
quantité d’électricité issue des Centrales à charbon. Soit QE le nombre de
Mégawatts que la Chine consomme grâce au Charbon, il suffit de diviser QE par
1600 pour connaître le nombre d’EPR à construire. QE/1600 = A avec A voisin de
500 à 600. La Chine possède actuellement 23 Réacteurs Nucléaires en
exploitation et 35 sont en cours de construction, mais ce n’est que le début,
car la Chine va devoir relever un énorme défi en portant le nombre de Réacteurs
à 500 environ, Suite dans une prochaine rubrique QU’EN EST IL DE LA CHINE SI
ELLE APPLIQUE LES ACCORDS DE LA COP 21 ? Pour recycler les EC usés, il faudra
plus de 6 complexes nucléaires du type UP3 800 La Hague et il faudra se
résigner à stocker les déchets nucléaires dans le sous sol avec des usines du
type BURE.
Alain
Mocchetti
Ingénieur
en Construction Mécanique & en Automatismes
Diplômé
Bac + 5 Universitaire (1985)
UFR
Sciences de Metz
[email protected]
[email protected]
@AlainMocchetti