Airbnb : un cottage a été transformé en maison de prostitution à l’insu de l’hôte

En Angleterre, une luxueuse maison de campagne a récemment été utilisée comme brothel et donc comme maison close. Dans le cadre de la poursuite d’une piste sur des trafiquants et proxénètes, les forces de l’ordre se sont rendues sur les lieux. Suite à la descente, la police a constaté que l’endroit a été le théâtre d’une orgie mêlant drogues et sexe. Le vrai propriétaire du lieu n’en était pas au courant. Trouvées dans l’enceinte, deux prostituées en situation irrégulière ont été arrêtées.

Le cottage se trouve dans le village de Cornish, à la station de Perranwell (Angleterre). L’endroit est réservable sur Airbnb. Son prix de location s’élève à plus de huit cent mille livres sterling. Naturellement, l’affaire a terni l’image d’Airbnb. Beaucoup ont reproché au site de ne s’être pas suffisamment renseigné sur l’identité des locataires.

brothel

Ce nouveau concept de plateforme communautaire de location de logements a connu une réussite surprenante. En 2015, Airbnb comptait plus d’un million cinq cent mille annonces dans 192 pays.

Des conditions favorables aux criminels

La praticité de ce service de location attire davantage de locataires et de prestataires. Actuellement, même les maquereaux s’enregistrent sur l’application d’Airbnb. La vigilance des propriétaires ne les empêche pas de réserver quelques adresses via le site pour ensuite les transformer en maisons closes.

De plus, une fois que le loyer a été payé, le locataire est tranquille. Dépourvus de caméra de surveillance, ces logements sont relativement moins chers qu’une chambre d’hôtel. Ce type d’endroit rassemble donc toutes les conditions favorables aux activités des trafiquants.

La semaine dernière, huit personnes ont été incarcérées pour trafic d’êtres humains organisés dans quelques-unes des maisons en location.

Des propriétaires démunis

« Vous arrivez dans l’appartement, il y a des filles qui sont là et des préservatifs qui traînent, ils ont fumé à l’intérieur, vous voyez des lignes de cocaïne sur les tables », a relaté Jeff Letendre, directeur de Like a Hotel. Implanté au Québec, cette dernière est une société qui a établi un système de vérification pour permettre aux propriétaires d’éviter ce genre de tracas.

La débauche de certains locataires occasionne souvent des dégâts. Les réparations demeurent pourtant à la charge des prestataires. Certains ont retrouvé leur mobilier cassé et leur maison remplie de seringues, de drogues de toutes sortes, etc. D’autres ont été choqués d’y découvrir des accessoires utilisés dans le cadre de rapports sexuels de type BDSM.

La police a recommandé aux propriétaires de contrôler davantage l’identité de ses locataires.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.