Apple accusé de monopole sur la vente d’applications avec son App Store

Vous l’avez sans doute déjà remarqué, les produits Apple évoluent complètement dans un monde à part. Aucun échange n’est possible avec les appareils d’autres marques, car la marque à la pomme dispose de son propre écosystème. C’est ainsi que pour pouvoir télécharger une application sur son iPhone, il faut obligatoirement passer par l’App Store.

Un groupe de consommateurs a déposé un recours collectif contre Apple devant la Cour Suprême des États-Unis. Les plaignants accusent le géant IT de monopoliser complètement le marché des applications en obligeant les utilisateurs à les télécharger uniquement depuis son store et nulle part ailleurs et ce, peu importe les tarifs pratiqués.

Les derniers arguments ont été examinés le 26 novembre 2018 par la Cour Suprême. Les juges se sont montrés favorables à la poursuite, ce qui n’est pas du tout bon pour Apple.

Un monopole illégal

Apple est accusé de monopole illégal par le groupe de consommateurs.

Ces derniers arguent que la firme de Cupertino faisait payer des centaines de millions de dollars aux utilisateurs de ses produits étant donné qu’ils ne peuvent pas utiliser d’autres stores comme le Play Store ou encore Mobogenie qui pratiquent un tarif nettement plus abordable.

Alors qu’Apple affirme que ce n’est pas lui qui fixe les prix, mais les développeurs des applications, les plaignants l’accusent au contraire de contrôler totalement « tous les aspects de la vente d’applications via l’App Store, y compris les prix et les conditions de vente des applications. » L’argument est soutenu par de nombreux groupes antitrust tels que l’American Antitrust Institute.

Apple se défend

Pour se défendre, le constructeur avance qu’il agit principalement dans le but de garantir un maximum de sécurité pour les appareils et les utilisateurs.

À chaque fois qu’un développeur veut intégrer une application dans l’App Store, le service est d’abord examiné par Apple qui vérifie sa sécurité et compatibilité. Là où le bât blesse, c’est qu’une fois que l’appli est approuvée, son développeur doit payer une commission de 30 % sur le produit vendu. Un détail qui ne plaide pas en faveur d’Apple.

La décision de la Cour Suprême n’est pas attendue avant le printemps 2019. Le dénouement de l’affaire est en tout cas décisif, car le jugement rendu pourrait obligé Apple à revoir sa stratégie.

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