Après l’interdiction américaine, Panasonic ne fournira plus de composants à Huawei

Au lendemain des restrictions prononcées par l’administration Trump, la liste des entreprises qui mettent la distance entre elles et le géant chinois de la technologie continue de s’allonger.

Pour rappel, le président américain a signé le 15 mai  dernier un décret interdisant aux opérateurs et aux réseaux de télécommunication des États-Unis de se fournir auprès de sociétés étrangères considérées à risque pour la sécurité nationale.

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On apprend ainsi que Panasonic, la firme japonaise qui approvisionne Huawei pour certaines des composantes électroniques qu’elle utilise pour la fabrication de ses smartphones veut également couper les ponts afin de respecter la directive de l’autorité américaine.

Une très longue liste de fournisseurs qui quittent le navire

Après Qualcomm, Broadcom, Google, Intel ou encore ARM, c’est donc Panasonic qui suit le mouvement et coupe les ponts avec Huawei. Et il semble que le mouvement n’est pas près de s’arrêter dans le cadre de cette guerre commerciale que se livrent actuellement les États-Unis et la Chine.

En effet, la firme nippone Toshiba a également annoncé qu’elle va temporairement cesser l’approvisionnement de Huawei, le temps de voir dans quelle mesure ses composantes rentrent dans le cadre de la directive américaine.

Pour le moment, on n’a pas plus de précisions de la part des deux firmes japonaises sur les composantes qui sont concernées par cette affaire. Mais du côté de Panasonic, les choses sont claires, “les transactions avec Huawei et ses 68 filiales concernées par l’interdiction américaine sont suspendues”.

Les séquelles d’une enfilade de restrictions de longue date

Les conséquences de la mesure prise par l’administration Trump sont pour le moins catastrophique pour le numéro 2 des constructeurs de smartphones.

En effet, privé de bon nombre de ses fournisseurs technologiques pour la construction de ses terminaux, tant au niveau des composants qu’au niveau logiciel, ce dernier devra compter sur ses propres capacités à se relever de cette mesure d’envergure.

Une énième mesure prise à l’encontre des géants chinois de la technologie (même si les compagnies ne sont pas expressément nommées) face aux accusations de l’administration américaine et d’autres pays qui planent sur eux de faciliter l’espionnage via leurs appareils.

Une histoire qui a commencé en 2018 avec la mise en garde de 6 agences américaines contre les téléphones Huawei et ZTE.

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