Au Japon, des scientifiques ont réussi à faire revivre les cellules d’un mammouth mort il y a 28 000 ans

Les chercheurs de l’Université de Kindai, située dans l’ouest du Japon, ont récemment étudié les activités biologiques des cellules chez les espèces animales disparues. Cet objet d’étude pourrait même aider les chercheurs à explorer les pistes de la résurrection.

Pour ce faire, les scientifiques japonais se sont penchés sur le cas de Yuka, un mammouth laineux mort il y a 28.000 ans, qui a été découvert en 2010 dans le pergélisol de la Sibérie. Avant d’entamer l’expérience de la « résurrection », les chercheurs ont dû s’assurer que les restes de l’animal n’avaient pas été contaminés depuis tout ce temps.

Crédits Pixabay

Par la suite, les scientifiques ont aussi découvert que le tissu musculaire de l’animal contenait encore des structures ressemblant à des cellules. Si bien que les chercheurs ont recueilli 88 cellules sur les restes de la créature à des fins d’observations, d’études et de recherches.

Les cellules du mammouth ont réagi

Pour tenter l’expérience de la « résurrection », l’équipe de chercheurs a introduit les cellules prélevées du mammouth dans des ovocytes de souris.

Il faut savoir qu’une cellule a la capacité de se scinder et de former un ovule dans les ovaires. Les chercheurs ont ensuite suivi l’évolution des cellules du mammouth grâce à une technique d’imagerie et ont partagé les résultats de leur recherche dans Scientific Reports.

Apparemment, les cellules de Yuka ont réagi à l’expérience. Les scientifiques déclarent effectivement dans leurs conclusions que les cellules « ont montré l’assemblage du fuseau, l’incorporation d’histone et la formation nucléaire partielle ». Malgré tout, les chercheurs déclarent que « l’activation complète des noyaux pour le clivage n’a pas été confirmée ». En d’autres termes, aucune division de cellule n’a été observée pour le moment.

La résurrection des espèces disparues, un fantasme pour les chercheurs

Kei Myamoto, un membre de l’équipe de recherche a déclaré à l’AFP que cette expérience a démontré que la technologie actuelle du transfert nucléaire ne permettait pas de cloner un mammouth.

Toutefois, les chercheurs restent confiants sur le fait que l’étude des activités biologiques des cellules chez les espèces animales disparues pourrait aboutir à une découverte phénoménale comme, par exemple, sur un moyen de recréer ces espèces disparues.

Néanmoins, les chercheurs déclarent que pour espérer arriver à cet objectif, d’autres expériences devront être menées mais, surtout, ils auront besoin de cellules mieux préservées.

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