BMW s’intéresse lui aussi à la blockchain

BMW, le célèbre constructeur automobile allemand annonce la mise en place d’un programme de développement qui devra tirer avantage des technologies blockchain. Baptisée « BMW Financial Services Collaboration Lab, » cette stratégie permettra au groupe de proposer au public une nouvelle gamme de services financiers.

Au cours de cette campagne, les équipes des 6 startups participantes réfléchiront par exemple sur la faisabilité et la rentabilité d’une plateforme en ligne où les clients se procureraient leurs codes QR.

Elles se pencheront aussi sur la vérification de l’identité et de l’historique de crédit des clients via un système de chiffrements calqué sur la blockchain.

Cette stratégie peut faire de BMW, non seulement un artisan majeur de la production automobile, mais surtout un grand acteur financier, pratiquement l’égal des banques ou des assureurs.

BMW et son activité financière

C’est finalement une facette assez peu connue du groupe. BMW n’est pas la seule entreprise à chercher des moyens plus intelligents pour faciliter les transactions de ses clients. Mais le constructeur propose des services qui dépassent largement les frontières du monde automobile.

Le BMW Financial Services est une branche à part entière de la marque.

Les services que l’entreprise propose concernent la comptabilité, le leasing et d’autres types de financement. Ce sont des activités financières que la société veut dépoussiérer. La Collaboration Lab aura pour mission de mettre l’infrastructure financière de BMW en adéquation avec les principes de la blockchain.

L’apport de la blockchain

Le constructeur compte sur les participants au programme pour mettre en place de nouvelles options, en rapport avec la blockchain. L’une des pistes étudiées consiste à créer une plateforme en ligne, accessible aux clients pour acheter librement leurs codes QR. La Collaboration Lab a 10 semaines pour étudier la faisabilité, et aussi les risques liés à cette option.

BMW pense aussi au risque de pertes de données. Voilà pourquoi la Collaboration Lab se penche sur les modes de chiffrement des transactions, sur la base des principes de la blockchain. Cela permettra, entre autres, la vérification de l’identité et de l’historique de crédit des clients sans avoir à stocker leurs données sur un serveur physique.

Pour l’heure, le groupe étudie les pistes, mais ne promet pas de grands changements immédiats. Dix semaines ne suffisent peut-être pas pour enrayer les risques de bugs liés à un changement de modèle financier.

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