Bxl’air bot, le robot-journaliste de Bruxelles

Laurence Dierickx, une journaliste a développé un « robot-journaliste » pour connaitre la qualité de l’air pour la publier sur internet. Le robot s’appelle Bxl’air bot qui est prononcé Brussèlair. Il analyse la qualité de l’air dans tous Bruxelles via les données de la Cellule Interrégionale d’Environnement belge (CELINE). Le robot donne des informations comme : « 11h18. L’indice de qualité de l’air est de 3 sur une échelle de 1 à 10. »

La ville de Bruxelles compte plus d’un million d’habitants, le trafic routier y est dense. Lorsque le pic de pollution est atteint, Blx’air donne automatiquement l’alerte.  La journaliste Laurence Dierickx affirme que le robot « permettra de se rendre compte des dépassements des normes européennes et des recommandations de l’OMS. »

Blx'air

En dessous du pic de pollution, les dangers pour la santé sont toujours présents. Le robot permet surtout aux sportifs et aux personnes fragiles de surveiller les risques.

Les publications de Blx’air bot

Le robot publie des rapports détaillés et des graphiques à la demande des utilisateurs. Il récolte les données et effectue des mises à jour à chaque fois qu’il y a une connexion. Blx’air explique que : « L’indice de qualité de l’air est calculé tout au long de la journée à partir de données récoltées par la CELINE. »

Les données sont basées sur quatre polluants qui sont l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules fines. Ce sont des substances qui peuvent être particulièrement nocives pour santé. Une utilisation efficace du robot aiderait à éviter les inflammations pulmonaires, l’asthme, les cancers et autres maladies provoqués à ces polluants.

Un robot qui devient incontournable ?

D’ici peu, Blx’air publiera chaque mois des rapports sur la pollution à Bruxelles. Laurence Dierickx explique que : « Le principe du bot est reproductible à l’envie. Il serait déjà très facile de transposer l’outil pour monitorer d’autres villes. » Il est d’une grande utilité dans des villes très polluantes comme Paris où l’association Airparif est moins active. Cette dernière publie seulement à la mi-journée et à 17h.

L’institut allemand Max-Planck, en 2015, a publié une étude qui chiffre à 3,3 millions les cas de décès dus à la pollution atmosphérique. Les rapports de Blx’air permettraient de réduire ce chiffre. À ce propos, la journaliste affirme que : « La conception de cet objet et outil du journalisme s’est effectuée dans l’hypothèse que les machines peuvent devenir les alliées des humains. »

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