Ehang a frappé très fort durant le CES 2016. Et encore, ce n’est rien de le dire car l’entreprise chinoise a présenté un drone capable de transporter un passager. Oui, vous avez bien lu, l’appareil développé par cette société peut parfaitement être utilisé comme moyen de locomotion et autant dire que cela risque de soulever pas mal de problèmes en terme de règlementation.
Si ce nom n’évoque rien en vous, c’est tout à fait normal car cette entreprise n’est pas encore très connue en Europe. Elle a surtout concentré son activité sur le territoire chinois mais elle s’intéresse de plus en plus à ce qui se passe dans le reste du monde.
C’est d’ailleurs ce qui l’a poussé à se rendre à Las Vegas cette semaine pour présenter ses toutes dernières nouveautés.
Ehang adore les drones, et surtout les gros drones
Ehang bosse depuis plusieurs années sur des drones et elle a récemment lancé un appareil du nom de Ghost Drone 2.0. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à tous les quadricoptères du marché et il s’accompagne même d’un casque en réalité virtuelle, le tout pour un prix de vente démarrant à 599 $.
Sympa, mais l’entreprise a voulu aller encore plus loin en développant un drone civil capable d’accueillir un passager !
A la base, il ressemble à un simple quadricoptère mais il est nettement plus imposant que les modèles disponible sur le marché. Rien de surprenant à cela car il a été pensé comme un véritable moyen de transport à part entière et il sera même capable de monter à 3 500 mètres d’altitude et de réaliser des pointes à 100 km/h.
Le meilleur reste à venir car Ehang a l’intention de commercialiser l’appareil et ce dernier sera ainsi proposé à un prix de vente situé entre 200 000 et 300 000 dollars.
Ehang a l’intention de commercialiser son quadricoptère géant
Là, vous allez me dire que cela risque de poser pas mal de problème, surtout avec la règlementation actuellement en vigueur en Europe et en Asie.
Le patron de l’entreprise a parfaitement conscience du problème et il est d’ailleurs en train de réfléchir à plusieurs systèmes pour améliorer la sécurité de l’appareil.
Il a même demandé à ses ingénieurs de mettre au point une fonction de contrôle à distance pour parer à toute éventualité.
Sur le papier, c’est évidemment très prometteur mais il reste tout de même une inconnue dans l’équation : l’autonomie de la machine. Parce que bon, si ce drone veut réellement s’imposer sur le marché, il devra être en mesure de tenir en l’air plus de 10 minutes.
Intéressant mais si le mec à l’intérieur pilote l’appareil, on peut plus appeler ça un drone. Un drone c’est par définition sans pilote à l’intérieur.