Certaines exoplanètes abritent peut-être des océans de plusieurs milliers de kilomètres de profondeur

En août 2018, Li Zeng, un astronome de l’Université d’Harvard, et son équipe ont publié une étude dans le « Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. » Dans cette étude, le scientifique révélait notamment que plus d’un tiers des exoplanètes recensées jusqu’ici était à 50% recouvertes d’eau.

Li Zeng et son équipe ne s’attendaient pas à cette découverte comme le chercheur l’a expliqué au moment de la publication de cette étude. « Réaliser que les mondes aquatiques sont si nombreux était une immense surprise. » a-t-i indiqué.

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Crédits Pixabay

Aujourd’hui, on apprend que certaines de ces exoplanètes pourraient abriter des océans profonds de plusieurs milliers de kilomètres.

Des océans sans fond ?

Cette fois-ci, c’est dans le cadre d’une nouvelle étude publiée le 29 avril 2019 sur le site de la « Proceedings of the National Academy of Science » que Li Zeng et son équipe ont fait part de l’existence d’océans plus profonds que ceux qu’on retrouve sur Terre sur ces exoplanètes.

Pour qu’on puisse avoir une idée de l’immensité de ces océans, Li Zeng a prit comme référence la Fosse des Mariannes, située dans l’Océan Pacifique nord-ouest, qui est considérée comme l’endroit le plus profond de la croûte terrestre. Les 11 kilomètres de profondeurs de la Fosse des Mariannes sont totalement dérisoires comparés aux profondeurs des océans présents sur ces exoplanètes.

Des mondes aquatiques plus nombreux

D’après Li Zeng, 35% des 4 000 exoplanètes découvertes jusqu’à ce jour sont des mondes aquatiques : « Ces mondes aquatiques pourraient être un des types de planètes les plus abondants dans notre galaxie. » D’après lui, ces exoplanètes remplies d’eau dépasseraient même en nombre les planètes rocheuses comme la Terre.

Toutefois, l’eau qui se trouverait sur ces mondes aquatiques n’aurait rien à avoir avec celle qu’on connait. « C’est de l’eau, mais pas comme on en trouve sur Terre. On s’attend à ce que leur température de surface se situe entre 200 et 500 degrés. Leur atmosphère serait dominée par la vapeur d’eau avec une couche d’eau liquide en dessous. Plus profondément, on peut s’attendre à ce que cette eau se transforme en glace à cause de la pression qui s’accroît. » a indiqué le chercheur.

Actuellement, la Nasa projette de mener des études plus poussées durant deux ans pour en savoir plus sur ces exoplanètes.

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