L’Université de Melbourne travaille sur de nombreux projets et certains d’entre eux sont particulièrement prometteurs. C’est le cas de cet implant développé par une équipe de chercheurs en neurosciences. Grâce à lui, il sera effectivement possible de contrôler une prothèse ou même un exosquelette par la pensée.
Cette technologie semble tout droit sortie d’un film ou d’un roman de science-fiction mais ce n’est pas le cas et cet implant existe ainsi vraiment.
Il existe, mais il est aussi pleinement fonctionnel et les premiers tests cliniques seront effectués dès l’année prochaine, en 2017, à l’Hôpital Royale de Melbourne.
Les premiers tests cliniques auront lieu en 2017
L’appareil se présente sous la forme d’une petite pièce en métal de quelques centimètres de long. Il est constitué de plusieurs tiges métalliques enroulées les unes autour des autres.
Pour fonctionner, il devra être implanté à l’intérieur d’un vaisseau sanguin situé dans le cerveau, à proximité du cortex moteur. Sa forme n’empêchera pas le sang de circuler et il ne représentera ainsi aucun risque pour les individus.
L’implant est équipé d’un récepteur extrêmement sensible et il sera capable de capturer tous les signaux émis par le cerveau du patient.
Après les avoir interprété à l’aide de savants algorithmes, il transmettra des instructions précises à une prothèse ou à un exosquelette. La technologie offrira un temps de latence quasi nul et chaque geste, chaque mouvement, sera donc calculé en temps réel.
Un implant pour contrôler n’importe quel appareil connecté
Cet appareil a nécessité plusieurs années de développement. 39 chercheurs universitaires en provenance de 16 départements différents ont collaboré pour le concevoir.
Fait intéressant, la mise en place de l’implant ne nécessite pas d’ouvrir le cerveau du patient et l’opération présente ainsi peu de risques puisqu’elle repose sur une simple angiographie.
Il a aussi un autre atout : il peut fonctionner sur des individus souffrant de blessures à la moelle épinière, mais également sur des personnes ayant été victime d’un AVC. A terme, les scientifiques en charge du projet comptent aussi l’utiliser pour faciliter les interactions entre les hommes et les machines.
En d’autres termes, cet implant nous permettra peut-être un jour de contrôler notre ordinateur ou notre voiture par la pensée, faisant ainsi de l’être humain une créature presque omnipotente.
Sur le papier, c’est plutôt prometteur, non ?