Cette forêt que personne n’avait vue venir

Grâce à une collaboration entre la FAO et Google, des chercheurs ont découvert plusieurs centaines de millions d’hectares de zones boisées dans les régions arides de la planète. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’environnement et notre belle planète.

Ce n’est pas une révélation, mais les activités humaines ont un lourd impact sur l’environnement et elles sont même la cause de nombreuses transformations à l’échelle planétaire.

Forêt

La désertification en fait partie. En l’espace de quelques décennies, la planète a en effet assisté à la dégradation de ses sols, une dégradation amplifiée par l’irrigation, l’industrialisation ou même le tourisme.

Les satellites ne sont pas toujours fiables

L’ONU avait notamment mené une enquête de longue haleine sur cette question et elle avait révélé que les déserts chauds et froids recouvraient environ 63 % de la surface terrestre en l’an 2000… contre seulement 44 % dans les années 70.

Pour évaluer l’état de la désertification des continents, les chercheurs s’appuient essentiellement sur les images capturées par les satellites placés dans l’orbite de notre planète.

Il semblerait cependant que ces derniers ne soient pas parfaits. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire de l’étude menée par Jean-François Bastin, un expert en écologie forestière travaillant pour l’ULB/FAO.

En menant des analyses poussées en s’appuyant sur plusieurs satellites différents, le chercheur a en effet découvert de nouvelles zones boisées situées dans les régions arides du globe.

467 millions d’hectares de zones boisées en plus par rapport aux dernières études

Enfin, ce n’est pas tout à fait exact. En réalité, l’homme a surtout découvert que les zones boisées existantes occupaient une superficie beaucoup plus importante dans ces régions-là. Et notamment en Afrique et en Australie.

Mais ce n’est pas le plus surprenant. En comparant ses résultats avec ceux des études précédentes, le scientifique a réalisé que ces nouvelles zones boisées occupaient environ 467 millions d’hectares. Le chiffre est impressionnant et il ouvre de nombreuses perspectives, notamment en termes de reforestation.

D’après le chercheur, tant que l’on n’arrive pas à détecter de la végétation à un endroit, il est extrêmement difficile de savoir si la zone se prête réellement à la chose. Grâce à cette nouvelle étude, les chercheurs vont donc pouvoir reconsidérer leurs modèles et intégrer ces nouvelles zones à leur réflexion, ce qui représente bien évidemment une formidable opportunité pour notre planète.

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