Cette scientifique canadienne va consacrer sa vie à la recherche des extraterrestres

Sara Seager est une scientifique canadienne de renommée internationale. Elle enseigne également au sein de l’Institut de Technologie du Massachussetts. Elle fait aussi partie des sommités mondiales en matière d’exoplanètes. En outre, une bourse MacArthur « pour génie » lui a été attribuée. Dernièrement, elle s’est fixée une nouvelle ambition, celle de rechercher – et de trouver – les traces d’une forme de vie dans le cosmos.

«C’est notre objectif : de trouver de la vie là-haut», a-t-elle affirmé. Il y a quelques décennies, cette idée paraissait utopique, voire marginale. Il était inimaginable de mener des recherches dans un domaine aussi vaste et difficile d’accès. Néanmoins, l’experte est surtout motivée par les nombreuses percées technologiques dans l’astronomie qui ont eu lieu dernièrement.

Espace

Afin de mener à bien cette grande expédition, elle travaille avec la NASA. Elle peut ainsi bénéficier de la contribution du projet Starshade.

Des gaz comme l’oxygène

La NASA dispose effectivement d’un appareil haut de quinze étages. Celui-ci est capable de bloquer la lumière des étoiles autour desquelles des exoplanètes pourraient tourner. Cela a pour effet de ne pas aveugler télescope qui l’accompagne. « Un des buts de ma vie serait de contribuer à la concrétisation de Starshade», a mentionné Sara Seager.

D’après l’experte, le but serait d’abord de trouver une planète qui n’est « ni trop chaude, ni trop froide », propice à la vie. Toutefois, elle a expliqué que de simples spéculations ne suffiraient pas. Il faudrait ainsi observer directement la planète en espérant trouver certains gaz comme l’oxygène.

Des percées technologiques

Depuis les années 1990, les découvertes se sont multipliées. En 1995, deux astronomes suisses ont trouvé une planète en orbite autour d’une étoile, à l’extérieur de la galaxie. Depuis les trente dernières années, trois mille six cents exoplanètes ont été débusquées par les chercheurs.

En 2014, la découverte de Kepler-186f, dont la taille est similaire à celle de la Terre, avait ravivé l’optimisme des chercheurs. Puis, en août 2016, une autre exoplanète dont l’envergure est aussi semblable à celle de la Terre a été découverte par des chercheurs européens. De plus elle se trouve à seulement 4,2 années-lumière d’ici.

Ces récentes découvertes rendent crédible l’expédition de Sara Seager aux yeux de la communauté scientifique. Toutefois, l’experte elle-même admet que même on trouve des êtres vivants ailleurs dans l’univers, « on ne saura pas si ce sont des êtres intelligents ou simplement un dépôt gluant.»

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