Cette société loue des jets privés pour les photos des Instagrameurs

En Russie, certains abonnés d’Instagram louent un jet privé afin de prendre des photos destinées à être publiées sur le réseau social. Les locataires peuvent immortaliser le moment en prenant des clichés devant ou à l’intérieur de l’appareil. Leur objectif est surtout de faire croire à leurs amis qu’ils mènent une vie de star. En montrant une vie de luxe, ils peuvent effectivement impressionner leurs followers, voire en conquérir plus.

La société qui trouve une source de profit supplémentaire dans cette nouvelle tendance est le Private Jet Studio, un studio de photographie professionnelle. Cette entreprise basée à Moscou est ouverte à diverses formes de contrats. Toutefois, ces derniers temps, elle prend les instagrameurs de plus en plus au sérieux.

Private Jet Studio

Pour réaliser une séance de shooting de deux heures, le client doit débourser la somme de 244 dollars (207 euros). Le service d’un photographe professionnel est compris dans cette offre. Si le client a son propre photographe, le coût est réduit à 191 dollars (162 euros).

Recréer l’ambiance

A bord du Gulfstream, il n’y a pas de stewards. Par contre, les clients sont accueillis par une équipe de maquilleurs et de coiffeurs professionnels. Afin de réussir le fake, les clients ont chacun leurs propres astuces pour recréer l’ambiance.

Certains apportent des petits plats provenant sûrement d’un restaurant étoilé, ou des bouteilles de champagne. D’autres viennent avec des magazines, une belle voiture de sport ou encore avec leur animal de compagnie.

Recherche de reconnaissance sociale

Évidemment, le jet reste au sol. En définitive, le but de ceux qui s’offrent à ce nouveau hobby est tout simplement de faire semblant. Il s’agit de montrer aux autres qu’ils vivent dans le luxe, probablement pour attirer l’attention, pour se faire envier ou pour être reconnus.

Cette tendance à rechercher la reconnaissance sociale n’est pas nouvelle sur les réseaux sociaux. Une étude a déjà révélé que plusieurs abonnés de Facebook, par exemple, ne cherchent qu’à gagner toujours plus de mentions « j’aime ».

L’ironie, dans cette nouvelle forme de complaisance, est qu’elle amène souvent les utilisateurs à raconter une vie qui n’est pas la leur.

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