Cette technologie pourrait satisfaire 40 % des besoins mondiaux en électricité

L’Université d’État de Pennsylvanie vient de présenter une nouvelle technologie dotée d’un beau potentiel. Elle serait en effet potentiellement capable de satisfaire environ 40 % des besoins mondiaux en électricité.

Cette technologie prometteuse repose sur l’eau, et plus précisément sur le processus de convergence de l’eau salée et de l’eau douce. Comme expliqué dans l’article publié sur le site de l’établissement, l’idée était principalement d’extraire de l’énergie de la pression osmotique s’accumulant lorsque la nature tente d’équilibrer le degré de salinité dans l’eau douce et dans l’eau salée lorsqu’elles se rencontrent et se mélange.

Eau Energie

Après avoir mené des tests poussés, les scientifiques chargés de l’étude ont réalisé que le processus était potentiellement capable de délivrer une quantité importante d’énergie.

Générer de l’électricité grâce à la pression osmotique

L’équipe a ainsi commencé par construire une cuve à circulation unique, une cuve connectée à deux canaux séparés par une membrane capable d’échanger des anions, et donc des ions portant une ou plusieurs charges électriques négatives.

Ils ont ensuite placé dans chaque canal une électrode d’hexacyanoferrate de cuivre avec un film de graphite capable de collecter l’énergie.

Les chercheurs ont scellé la cellule avec deux plaques retenues par des boulons et des écrous. Après ça, ils ont alimenté l’un des canaux avec de l’eau de mer synthétique et l’autre avec de l’eau douce synthétique. Grâce à la commutation périodique des voies d’écoulement, ils ont pu recharger la cellule et produire ainsi de l’énergie.

Intéressant, mais ce n’est pas fini, car les scientifiques ont ensuite cherché à déterminer la tension acquise par la cellule. Ils ont alors découvert qu’ils avaient réussi à produire environ 12,6 watts par mètre carré en alimentant les deux canaux avec une solution à 15 millilitres par minute.

Une technologie dotée d’un fort potentiel

En combinant leurs résultats avec la topologie de notre belle planète et plus précisément avec les volumes d’eau provenant des endroits où l’eau des rivières rencontre celle de la mer, ils pensent que cette technologie serait en mesure de répondre à environ 40 % des besoins mondiaux en matière d’électricité.

Attention cependant à ne pas vous réjouir trop vite, car ils indiquent aussi que cette technologie n’est pas encore prête pour une exploitation sur le terrain. Ils préconisent ainsi de mener d’autres études plus poussées dans les années à venir afin de déterminer son réel potentiel. Une chose est sûre en tout cas, leur machine a généré pour le moment plus d’électricité que toutes les autres machines exploitant la pression osmotique.

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