Chief Robotics Officer, un métier d’avenir selon IDC

L’IA et la robotique sont très à la mode depuis quelque temps et cette tendance n’est pas près de changer. Selon les prévisions d’IDC, en 2019, environ 35 % des grandes sociétés devraient miser sur ces technologies et même embaucher des directeurs spécialement formés pour les gérer : les fameux Chief Robotics Officer. En parallèle, la concurrence entre les différents acteurs du marché devrait elle aussi s’intensifier au fil de ces prochaines années.

Cette tendance n’a rien de surprenant. La robotique passionne de plus en plus les grands groupes et de nombreuses sociétés ont investi des sommes importantes sur ces technologies, conduisant par là même à l’avènement de la robotique de service.

Chief Robotics Officer
Chief Robotics Officer, un métier d’avenir.

Les gouvernements s’intéressent eux aussi de plus en plus à ce marché. Tout en songeant à en minimiser les menaces, ils capitalisent de plus en plus dessus et cela se traduit par une évolution de la règlementation en vigueur dans nos pays.

La robotique, un secteur d’avenir

IDC pense ainsi que ce secteur devrait continuer à s’épanouir dans ces prochaines années. Le cabinet estime ainsi que le cloud et l’intelligence artificielle vont contribuer à l’épanouissement du secteur, et même provoquer à terme l’avènement de la robotique en tant que service.

En parallèle, il s’attend aussi à ce que les entreprises se lancent dans des campagnes de recrutement massives sur le secteur. Les Chief Robotics Officer ne seront pas les seuls à en profiter. Les sociétés auront aussi besoin de techniciens capables d’intervenir sur ce type de machines.

L’offre étant inférieure à la demande, cela devrait déboucher à terme sur une hausse du salaire moyen de l’ordre de 60 % , du moins pour les emplois du secteur.

Ce n’est pas tout. IDC s’attend également à l’avènement d’un nouveau cloud dédié cette fois aux robots. Un cloud qui leur permettra de communiquer plus facilement et de travailler ainsi de concert.

Les robots et les humains vont devoir apprendre à travailler ensemble

La plus grande problématique qui pèse sur ce secteur est celle de la substitution des salariés par des machines. Cela pourrait occasionner des pertes massives d’emplois, ce qui provoquerait des crises économiques. Toutefois, certains ingénieurs sont beaucoup plus optimistes concernant ce sujet. Ils conçoivent que les progrès scientifiques permettront de canaliser positivement leurs impacts.

Les machines intelligentes peuvent être complémentaires avec les humains, laissant place à plus de productivité et plus de sûreté. Elles sont effectivement meilleures dans les taches tayloristes, répétitives et standardisées. Ce qui pourrait résoudre le dilemme philosophique du travail par rapport à l’aliénation du travailleur.

Elles éviteront également aux ouvriers les déplacements dans des zones de travail où règne le danger. Il est toujours préférable de devoir réparer un robot que de perdre une vie.

En tout cas, le débat gagne déjà la place publique sur ce sujet.

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