Les codes barres, on connaît tous et ça permet d’identifier rapidement un objet, que ce soit pour le passer en caisse ou pour une autre utilisation. Seulement voila, ces codes barres peuvent facilement être reproduits, de telle sorte qu’il devient beaucoup plus difficile d’identifier des contrefaçons par exemple. Ces dernières sont un véritable fléau qui sévit depuis très longtemps et on cherche ainsi des moyens de contrer ce phénomène.
Éviter les contrefaçons, c’est une des applications qui pourraient être mises en œuvre grâce aux résultats des recherches menées par le Dr. Ming Su. Ces résultats ne sont autres que des nanoparticules qui “peuvent être mises dans n’importe quel objet” tellement leur taille est infime. L’intérêt ? Tout simplement tracer lesdits objets, comme un code barres invisible qui ne pourrait être retiré et surtout contrefait que très difficilement.
Grâce à ces nanoparticules, les fabricants pourront tracer leurs productions, via une simple signature thermique. Le gros avantage de ce procédé, c’est qu’il n’interagit en rien avec la fonction première de l’objet.
En effet, ces nanoparticules ne feront aucune réaction chimique et ne viendront rien perturber. Pratique, et c’est pourquoi le champ d’application est si vaste.
Permettre de tracer n’importe quoi aussi “facilement” est en effet très pratique et, si on voit des applications du côté judiciaire, on peut aussi en imaginer du côté de la médecine ou autre.
Une belle invention, donc, c’est certain et, si elle est bien utilisée, elle pourrait bien contribuer à réduire les contrefaçons de manière significative. Et ça, mine de rien, c’est plutôt cool.