Coût de revient de l’iPad 2 : 326 $

Les produits pommés coûtent souvent assez cher et c’est généralement la critique qu’on leur adresse le plus. L’iPad 2 ne déroge bien évidemment pas à la règle et nous sommes nombreux à nous demander à combien se monte le coût de fabrication de la tablette. Et justement, les gars de iSuppli se sont mis en tête de démonter la nouvelle tablette tactile d’Apple afin de déterminer son coût de revient. Le résultat est sans appel, l’iPad 2 32 Go 3G proposée à 729 $ ne coûte en réalité que 326 $ à fabriquer.

Ce qu’il faut noter, c’est que le coût de revient de l’iPad 1 32 Go 3G avait été estimé aux alentours 320 $. La firme de Cupertino est donc parvenue à conserver le même coût de fabrication pour un modèle plus évolué et c’est tout-de-même une belle performance. Et en même temps, ce n’est pas si surprenant qu’on pourrait le penser puisque le marché des nouvelles technologies évolue très vite, ainsi que le prix des composants.

Sans surprise, on apprend que ce qui coûte le plus cher, dans l’iPad 2, c’est l’écran de la tablette tactile. Le coût de fabrication est ainsi estimé à 127 $, ce qui représente quelque chose comme 39 % du montant global. Pour comparer, l’écran du premier iPad coûtait 95 $. On comprendra donc pourquoi l’iPad 2 ne propose pas d’écran Retina Display. En effet, ce n’est pas un choix technologique ou une manière de préparer l’arrivée de l’iPad 3 mais plutôt une façon de minimiser les coûts autant que possible. Si l’iPad 2 avait proposé un écran de ce type, autant dire que la douloureuse aurait sans doute été un peu plus salée.

Mais ce n’est pas tout car l’A5 coûte aussi assez cher. En réalité, toujours d’après les mêmes analyses, il coûterait même 75 % plus cher que le processeur A4 et son coût de revient serait ainsi fixé à 14 $. Bon, ce n’est pas énorme non plus, hein… Même chose pour la batterie de l’iPad 2 qui a coûté 25 $ contre les 21 $ de la batterie de la première tablette tactile pommée. En effet, cette dernière utilise trois cellules au lieu des deux cellules de l’ancienne batterie et elle s’avère également plus fine que cette dernière.

Attention tout-de-même car il s’agit là d’une analyse et les tarifs annoncés ne prennent pas en compte le circuit de distribution, ni même les recherches nécessaires pour élaborer cet appareil. Même chose d’ailleurs pour toute la couche publicitaire. Pas la peine, donc, de hurler à l’escroquerie, le coût de revient total de cet iPad 2 doit être sensiblement supérieur à cette somme. Et quand on voit les marges pratiquées par certaines enseignes (quel que soit leur domaine d’intervention) ou même par certains commerçants peu scrupuleux, on pourrait presque dire que la nouvelle tablette tactile pommée est… bon marché.

Bref, c’est certain, l’iPad 2 n’est pas donné, mais la marge de la Pomme Croquée n’est pas si importante qu’on pourrait le penser.

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