Facebook accusé d’avoir instauré une culture d’entreprise intolérante

Un ingénieur a récemment dénoncé une culture d’entreprise, intolérante au conservatisme, qui sévit au sein même de Facebook. Brian Amerige, responsable technique au sein de la firme, a relaté son quotidien professionnel par le biais de Business Insider.

Selon lui, le réseau social ne favoriserait pas la liberté d’expression et la diversité intellectuelle en son sein. Une situation qu’il n’est pas le seul à avoir remarquée dans la société.

Depuis quelque temps, les entreprises high-tech de la Silicon Valley sont au cœur d’une vague de polémiques. Donald Trump en est venu à accuser Google de partialité dans les résultats affichés sur le moteur de recherches. En 2017, James Damore, un ingénieur au sein de Google a même remis en question les efforts du géant IT en ce qui concerne la diversité.

Des conservateurs accusent également les médias sociaux de censurer les voix non libérales. Bien évidemment, les entreprises de la Silicon Valley nient les faits. Le débat est encore vif à ce sujet.

Facebook a confirmé le départ de Brian Amerige

Après la tempête médiatique qu’il a déchaînée dans les médias et au sein de Facebook, Brian Amerige a préféré quitter l’entreprise. C’est par le biais d’un courrier électronique que Bertie Thomson, le porte-parole du réseau social, a confirmé le départ de l’ingénieur.

Pour finir, il a déclaré : « Nous souhaitons à Brian tout le succès possible ».

Après la polémique, Amerige préfère se concentrer sur son projet, créer une entreprise qui combinerait l’épistémologie de la philosophie et la technologie. L’ingénieur a fini par quitter Facebook qu’il qualifiait de « monoculture politique qui ne tolère pas des points de vue différents. »

Des employés protestent la politique de Facebook

Il faut avouer que Brian Amerige a suscité un sentiment de révolte auprès des employés conservateurs qui travaillent encore pour Facebook. Une centaine de salariés a créé un groupe dénommé « FB’ers for Political Diversity. »

De leurs côtés, les employés libéraux ont tenu à contester les affirmations selon lesquelles la firme serait anti-conservatrice. Bernie Sanders a de son côté avoué que Google a fait des dons pour le groupe conservateur « The Federalist Society. »

Pour sa dernière journée chez Facebook, Amerige a déclaré qu’il était temps pour lui de « faire quelque chose de nouveau. »

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