Des astronomes ont découvert un ancien fragment de planète

Les chercheurs de l’Université de Warwick ont découvert un objet céleste considéré comme un ancien fragment de planète, décimée par la mort de son étoile. Composée de métaux lourds, cette ancienne planète poursuit son orbite autour d’une étoile effondrée, baptisée SDSS J122859.93+104032.9, dans la constellation de la Vierge.

Si on est sait déjà que le Soleil est l’étoile la plus proche de notre planète, responsable de l’existence de la vie sur Terre, les scientifiques de l’Université de Warwick ont prouvé qu’elle jouera aussi un rôle important dans la destruction finale de notre planète suite l’analyse d’un fragment planétaire à 410 années-lumière de distance.

La découverte de cet ancien fragment de planète oblitérée par la mort de son étoile nous offre une idée de ce qui pourrait causer la fin du monde tel qu’on le connait actuellement.

Une étoile, à l’origine de la fin du monde ?

Lorsqu’une étoile est sur le point de mourir, elle se répand partout et détruit tout ce qui se trouve sur son passage. C’est ce qui a entrainé la destruction de la planète qui a été récemment découverte par les chercheurs de l’Université de Warwick.

D’après les scientifiques, il en sera un jour de même pour la Terre au moment de la mort éventuelle du Soleil. « Au fur et à mesure que les étoiles vieillissent, elles deviennent des géantes rouges qui nettoient une grande partie de l’intérieur de leur système planétaire. » explique le Dr Christopher Manser, co-auteur de l’étude.

Une étude qui nous aiguillonne sur le mode de formation des planètes

Le Dr Manser a indiqué qu’un jour, le Soleil pourrait entrainer de la même façon la disparition de la Terre. « Dans notre système solaire, le Soleil s’étendra jusqu’à l’orbite actuelle de la Terre et détruira la Terre, Mercure et Vénus. Mars et au-delà survivront et s’éloigneront davantage. »

À la suite de cette étude, les chercheurs ont en conclu que les restes des planètes en orbite autour d’étoiles naines pourraient entrer en collision les unes avec les autres et qu’elles pourraient fusionner par la suite pour former une nouvelle planète.

« Ce document constitue la première pièce du puzzle pour déterminer comment les planètes pourraient se former autour de jeunes naines blanches à partir de planétésimaux. » indique la professeure Lisa Kaltenegger.

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