Le lundi 22 juillet dernier, Huawei a décidé de réduire ses dépenses en licenciant plus de 600 chercheurs de sa filiale américaine Futurewei. L’unité de recherche, qui possède des bureaux dans plusieurs États comme la Californie, le Texas ou encore l’Illinois, comptait environ 850 travailleurs avant cette suppression de postes.
D’après Huawei, la filiale Futurewei a enregistré des coûts d’exploitations allant jusqu’à 510 millions de dollars l’année dernière.
Selon la société, certains des employés étaient au courant de leur licenciement la semaine dernière.
Cette décision est une conséquence directe du placement de l’entreprise chinoise sur une liste noire par le Département du Commerce américain.
La filiale Futurewei isolée
Tout a commencé en mai dernier lorsque les États-Unis ont placé la compagnie chinoise sur une « liste des entités » des groupes susceptibles d’attenter à la sécurité nationale. Cette décision a suivi la signature par Donald Trump d’une ordonnance qui interdit aux entreprises chinoises de télécommunication, dont Huawei, de vendre ses produits sur le sol américain ou de faire des affaires avec des sociétés américaines.
Le fait d’être inscrit sur la liste noire a ainsi empêché Huawei d’acquérir du matériel venant des sociétés américaines. Aussi, la filiale Futurewei ne pouvait plus faire le transfert des technologies sensibles avec sa société mère située en Chine.
Une solution en vue ?
Le mois dernier, Donald Trump a fait un premier pas pour rétablir les relations commerciales entre la Chine et les États-Unis. Il a ainsi promis d’alléger les restrictions auxquelles font face les entreprises chinoises.
Des hauts responsables de l’administration ont confirmé que les entreprises américaines pourront reprendre leurs affaires avec Huawei. Il y a cependant des conditions à suivre pour arriver à ce stade. Tout d’abord, il faut obtenir une licence de la part de l’administration. Ensuite, il doit être prouvé qu’il n’y a pas de menace contre la sécurité nationale.
La signature de l’ordonnance par Donald Trump et la mise sur liste noire de l’entreprise Huawei ont eu de nombreuses répercussions dans plusieurs pays du monde. Aux Etats-Unis, ce licenciement de plus de 600 travailleurs représente certainement un coup dur pour l’économie.
C’était à prévoir …
C’est également une façon indirecte de Huawei de se venger de cette décision et encore une fois ce sont les usagers (employés dans notre cas ici) qui trinquent.
C’est dingue comme les gens qui prennent ce genre de décision (empêcher Huawei de se fournir aux Etats-Unis dont l’OS Androîd de chez Google) ne réfléchissent pas à toutes les conséquences ou bien ce sont des enfoirés qui savaient et qui n’en avaient rien à foutre… Hum tout bien réfléchi, je choisis la seconde option.