Des chercheurs auraient réussi à connecter un cerveau à Internet

C’est une grande première dans le monde du web et de la technologie : des chercheurs de l’université Wits à Johannesburg seraient parvenus à connecter un cerveau à internet. C’est en tout cas ce qu’affirme le groupe de scientifiques à l’origine de l’exploit dans un communiqué officiel rapporté par le site spécialisé Medical Press le 14 septembre 2017.

Baptisé Brainternet, le projet consiste à enregistrer les activités cérébrales via un casque Emotiv EGG, donc par le biais de l’électroencéphalographie. Les données récoltées sont ensuite envoyées à un ordinateur Raspberry Pi, puis diffusées par un programme informatique sur le site Brainternet.me.

Cerveau

Pour le moment, aucune démonstration « live » du projet n’a encore été dévoilée. On peut cependant observer les activités cérébrales enregistrées par le casque sur Brainternet.me.

Une interface cerveau-machine

Pour Adam Pantanowitz, celui qui dirige les recherches, « Brainternet est un nouveau type d’interface cerveau-machine » qui a pour but d’offrir une visibilité extrêmement claire sur le fonctionnement du cerveau humain. « Il y a un manque d’information facilement compréhensible sur la manière dont le cerveau humain fonctionne et gère les informations ».

En permettant d’observer les activités cérébrales sur internet, « Brainternet cherche à simplifier la manière dont les personnes comprennent leur propre cerveau et celui des autres. » explique le chercheur. Une petite révolution qui pourrait être vraiment utile dans plusieurs domaines : médical, psychologique et bien sûr technologique.

Un projet encore plus ambitieux

Adam Pantanowitz et son équipe ne comptent pas s’arrêter à si bon compte. Ils ont pour ambition d’aller encore plus loin et faire du cerveau humain, « un élément de l’Internet des objets connectés au World Wide Web. » Les scientifiques seraient en train de plancher sur une interface « cerveau-machine » encore plus interactive, avec la possibilité de produire un stimulus et d’obtenir une réponse immédiate du réseau web.

Ils travaillent même sur la possibilité de « télécharger » des données et informations dans le cerveau humain, mais le chemin est encore long pour parvenir à de telles prouesses.

Pour rappel, Brainternet n’est pas le seul projet à travailler sur le concept de « cerveau connecté ». Il y a aussi Neuralink, une initiative d’Elon Musk, patron de SpaceX et Tesla. L’ambition de ce dernier est de connecter le cerveau humain à une intelligence artificielle.

4 réflexions au sujet de “Des chercheurs auraient réussi à connecter un cerveau à Internet”

  1. Je ne prend personnellement même plus le temps de faire ce genre de remarque, il fu un temps où fredzone était un site excellent pour faire des découvertes et se nourrir d’informations technologiques de qualité. Mais ça c’était avant. Ce site devient de plus en plus une copie de tout ceux surfant sur l’effet “putaclic” afin de générer le maximum de trafic.
    Alors Fred viendra répondre “absolument pas, internet et le cerveau étant indirectement relié le titre reste correct” comme il aime s’en convaincre ces derniers temps.

    Le pire c’est que je ne fais pas ça pour critiquer gratuitement, je regrette vraiment la qualité d’antan, mais il faut ouvrir les yeux, article toujours construit de la même façon, 45 postes sur game of throne, au moins un article par semaine mentionnant des poupées gonflables, robot sexuel et compagnie, attention cette annonce va faire basculer le monde scientifique, titre plus qu’exagéré, etc.
    C’est son choix, et je ne doute pas que ce soit le plus lucratif, mais qu’on ne vienne pas me faire croire que c’est une pur coïncidence.

    Bises.

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    • Au moins, je prends le temps de répondre à mes lecteurs, c’est toujours ça.

      Donc, chacun est libre de penser ce qu’il veut. Ici, c’est le chercheur lui-même qui parle d’interface cerveau-machine et ses propos sont directement cités dans l’article, de même pour la source originale qui permet d’approfondir la question.

      Game of Thrones, on en parle de temps en temps, c’est vrai. Le dernier article remonte cependant au 23 septembre. En tout, nous avons publié très exactement six articles sur le sujet durant ce mois. En août, nous en avons publié 16 en revanche. Cela doit sans doute venir du fait qu’il y a eu beaucoup de fuites et donc beaucoup d’infos indirectes à traiter.

      Oui, on parle aussi de sexualité, et plus précisément de la SexTech. Pourquoi ? Parce que c’est un sujet qui nous intéresse, tout simplement. D’ailleurs, on parle aussi d’écologie, de médecine, de chirurgie et d’un tas de sujets qui n’intéressent pas grand monde. Pourquoi en parler ? Tout simplement parce que les technologies ne se limitent plus aux smartphones ou aux ordinateurs. Elles sont en train de façonner le monde de demain et cela entraîne un changement de comportement important, un changement qui a un impact sur ce que nous sommes en tant qu’individus.

      Concernant tes remarques sur nos titres, je ne suis pas d’accord en effet.

      On fait toujours attention à ce qu’on écrit et on essaye de coller au maximum au contenu de l’article. Est-ce qu’on fait des erreurs parfois ? Oui, bien sûr. En ce qui me concerne, je relis tous les articles publiés et je bosse en moyenne 12 heures par jour. Forcément, à la fin de la journée, je suis beaucoup moins frais, je te l’accorde.

      Nos articles se ressemblent ? Je t’avoue que ta remarque me surprend puisque nous sommes désormais sept dans l’équipe. Je tiens d’accord à préciser que TOUS mes rédacteurs sont rémunérés et que je n’embauche aucun stagiaire. Donc je te rassure, je n’en suis pas encore à m’enfiler des lignes de coke dans mon jacuzzi.

      Et si tu veux savoir, gérer une boite ce n’est pas de tout repos. Tu veux un exemple ? Il y a trois mois de cela, j’ai demandé à ma régie de virer toute la partie programmatique sur le mobile pour vous éviter des redirections et des campagnes dégueulasses diffusées sur des networks secondaires. Ce qui a entraîné une perte de plusieurs centaines d’euros en chiffre d’affaires.

      Je n’ai pas la prétention d’être parfait, mais je fais de mon mieux et c’est d’ailleurs le cas de tous les rédacteurs qui bossent ici. Donc quand je vois ce type de réflexion, franchement, ça me blesse. Mais bon, je suppose que ça ne doit pas être très grave de ton point de vue.

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      • bonjour,
        et merci de ta réponse ;)
        je suis loin de penser comme vincent.

        d’ailleurs si je lis (et commente) c’est que j’apprécie les articles par leur ton et souvent par leur contenu.

        dans le cas présent (bien que vincent soit venu se greffer à mon commentaire) si le titre est tiré des propos du chercheur alors se sont ses propos que je trouve exagéré.

        comme je le disait on pourrait aussi dire que l’on a réussi à connecter un cœur à Internet.

        certes le terme interface me semble correct (de ce que j’en connais)
        mais je tempère l’enthousiasme du chercheur, qui même s’il est réel, est peut être exagéré (les subventions des chercheurs étant directement lié aux possibles résultats pouvant être rapidement trouvé, je suis souvent septique).

        bonne continuation

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        • Merci à toi pour ton commentaire :)

          Les chercheurs se montrent en effet souvent enthousiastes, mais c’est vrai que les interfaces homme-machine sont en pleine explosion en ce moment et ce n’est sans doute pas un hasard si Elon Musk s’est aussi lancé dans la course avec Neuralink.

          En ce qui me concerne, je suis né dans les années 80 et je suis totalement bluffé de voir ce qu’on arrive à faire à l’heure actuelle.

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