Les fibres synthétiques de nos vêtements font partie des microplastiques qui polluent les océans

Le plastique figure parmi les principaux responsables de la pollution des eaux, notamment des océans. Non seulement les objets fabriqués avec cette matière entrainent une pollution visuelle, mais ils prennent aussi énormément de temps à se dégrader.

Parmi les débris que l’on retrouve dans les océans, il y en a qui sont difficiles à remarquer, mais qui sont cependant présents en très grandes quantités, ce sont les microplastiques.

Crédits Pixabay

Une nouvelle étude a montré que les microplastiques proviennent généralement des fibres synthétiques de nos vêtements. Les habits en polyester comme les leggings ou encore les vêtements de sport font partie des vêtements qui contiennent le plus de fibres synthétiques.

Cette recherche a été menée par un groupe de scientifiques de l’Université de Rovira i Virgili en Tarragone, Espagne. Ils ont présenté les résultats durant la semaine du 3 juin dernier lors d’une conférence intitulée Society of Environmental Toxicology and Chemistry à Helsinky, Finlande.

Les fibres textiles polluent les côtes et les océans

La recherche a commencé l’année dernière et porte sur la pollution des océans, des plages et du littoral par les microplastiques et les nanoplastiques. Sept plages ont servi de sites d’étude. Selon Marta Schuhmacher, auteur de l’étude et enseignante en Génie de l’Environnement à Rovira i Virgili,  ils ont trouvé entre 2 880 et 36 000 unités par kilogramme de microplastiques sur ces sites.

Suite à plusieurs analyses, les chercheurs ont pu déduire que les fibres  textiles constituaient la grande majorité (57 %) des particules en plastique trouvées sur les côtes. Selon eux, ces fibres textiles n’ont pas pu être filtrées durant leur passage dans les usines de traitement des eaux et ont par conséquent été rejetées dans la mer.

Une étude soutenue par de précédentes recherches

Même si la publication des résultats de la présente étude ne se fera qu’en septembre, d’anciens travaux sur les fibres synthétiques la soutiennent. Par exemple, une étude effectuée en 2018 portant sur le lavage des tissus synthétiques a montré que le lavage de 5 kilogrammes de vêtements peut libérer plus de 6 millions de microfibres dans l’eau.

Des solutions simples peuvent être appliquées pour minimiser la quantité de microplastiques dans les océans. Par exemple, l’utilisation d’adoucissants lors de la lessive permet de limiter la quantité de microfibres libérées. Un bon choix du type de vêtement que l’on va acheter constitue aussi une autre solution.

La conservation de l’environnement est une affaire commune qui nécessite l’implication de tout un chacun. Il faudra ainsi mieux sensibiliser les gens sur les impacts du plastique sur l’écosystème, surtout au niveau des océans.

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