Et la bonne année, hein !

On s’était habitué à elle comme à une vieille copine, ou un vieux copain. Elle n’a pas toujours été gentille, c’est vrai, mais elle faisait partie de notre vie, et elle nous accompagnait au quotidien. Cette belle histoire a malheureusement pris fin. L’année 2013 a tiré sa révérence et nous nous retrouvons à partager notre petit déjeuner avec une nouvelle année, dont nous ne savons absolument rien. Sera-t-elle aussi chouette que son ainée ? Va-t-elle nous apporter tout ce dont nous avons besoin ? C’est difficile à dire, bien sûr, mais nous n’allons pas vraiment avoir le choix de toute façon. D’une manière ou d’une autre, nous allons devoir apprendre à vivre ensemble, et nous habituer l’un à l’autre.

Habituellement, lorsqu’on publie un article pour souhaiter une bonne année à ses lecteurs, on commence par faire un bilan de l’année précédente, avec plein de chiffres tous plus incroyables les uns que les autres. Je vais passer mon tour pour cette fois. La seule chose qui est sûre, c’est que l’année 2013 restera à jamais gravée dans mon coeur puisqu’elle a vu la naissance de ma fille, Lola. Le reste, finalement, n’a que peu d’importance face à cet événement. Du moins à mes yeux.

2013
Mon année 2013 en une image.

Et maintenant, c’est une nouvelle page qui se tourne. Une nouvelle page, et une nouvelle année.

Je vous souhaite évidemment le meilleur, comme le veut la coutume. Et en même temps, si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas très poli ni très gentil de ma part. Ceci étant, quels que soient vos projets pour la nouvelle année, j’espère sincèrement que vous trouverez l’énergie pour les mener à bien. L’énergie, et la motivation bien sûr. Parce que tout dépend de ça finalement. Avoir de bonnes idées, ou d’incroyables compétences, ne suffit pas. Encore faut-il avoir envie d’y arriver, et s’en donner la peine. Pour ça, pas de miracle, il faut bosser dur, et faire preuve de persévérance. Ce qui est impossible sans énergie, et sans motivation. CQFD, comme dirait l’ami Spinoza.

Je pense aussi à tous ceux qui sont dans des situations compliquées… et difficiles. Chômage, précarité, pauvreté, crise de couple, maladie, ces mots-là nous les dissimulons habituellement sous plusieurs couches de foie gras à cette époque, mais ils ne disparaissent pas pour autant. Non et en réalité, ils sont toujours là, tapis dans l’ombre, comme de folles bêtes prêtes à bondir et à déchirer notre gorge.

Dans ces situations, donc, il est facile de perdre espoir et de baisser les bras. Couardise ? Non, c’est humain, on ne peut pas encaisser les coups durs indéfiniment. Chacun a son propre seuil de tolérance, bien sûr, et nous ne sommes pas tous égaux sur ce terrain-là non plus, mais ces questionnements, ces hésitations, ces tremblements, interviennent toujours à un moment ou un autre.

Lorsqu’on est au fond du trou, le plus difficile, ce n’est pas de s’en sortir, mais c’est plutôt de se dire qu’il est possible de s’en sortir. La nuance est importante.

Quoi qu’il arrive, sachez que rien n’est jamais perdu, et accrochez-vous autant que possible parce que c’est comme ça que vous arriverez à dépasser les épreuves qui se dresseront sur votre chemin. Et surtout, quoi qu’il arrive, ne soyez pas aveuglé par votre objectif, par votre but. Concentrez-vous simplement sur chaque étape, sur chaque moment. Les grandes réussites ne sont rien d’autres que la somme de multiples petites victoires. Ce conseil ne vient pas de moi, mais d’un type très malin qui m’avait beaucoup aidé à une époque où j’en avais besoin. Et ces quelques mots m’ont finalement permis de me sortir de nombreuses galères. J’espère donc qu’ils vous seront autant utiles qu’à moi.

Et la bonne année, hein !

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