Les séries n’ont jamais été aussi populaires que ces dernières années. Avec l’avènement des plateformes de streaming légal, on pourrait croire que le piratage aurait connu une baisse considérable, mais il n’en est rien, car les pirates pullulent toujours autant.
C’est ce que l’étude menée par Médiamétrie, l’ALPA et le CNC révèlent.
À eux trois, ils ont publié un classement des séries les plus piratées en France en 2017 et sans grandes surprises on y retrouve les shows les plus populaires du moment, entre autres Game of Thrones, The Walking Dead ou encore Grey’s Anatomy.
Les résultats de ce classement rejoignent pour peu de choses près ceux du classement réalisé par le blog dédié au téléchargement, Torrentfreak, en décembre 2017.
La palme revient aux séries américaines
D’après la récente étude réalisée par Médiamétrie, l’ALPA et le CNC, le téléchargement de série en 2017 en France s’élevait à 372 millions de vidéos téléchargées en DDL. Les internautes français passent 1h09 sur les sites illégaux dédiés par mois et ces derniers enregistrent en moyenne 77 millions de visiteurs tous les mois.
Les résultats dévoilés par cette étude montrent que les séries produites dans le pays de l’Oncle Sam ont la cote partout dans le monde et l’Hexagone n’échappe pas à la règle.
Parmi les séries les plus téléchargées, on citera : The Walking Dead, Game of Thrones, Grey’s Anatomy, 13 Reasons Why, The Flash ou encore Stranger Things.
Des séries accessibles
Ce qui est étonnant dans ce classement est que la moitié de ces séries téléchargées illégalement sont disponibles sur des plateformes de streaming à l’exemple de 13 Reasons Why et Stranger Things qui sont proposées sur Netflix à condition d’avoir un abonnement.
D’après les observateurs, le prix de l’abonnement n’est pas un facteur déterminant qui pousse les gens à pirater ces séries, mais plutôt la facilité d’accès du contenu. Pour ce qui est des films les plus piratés, la première place revient encore aux blockbusters américains. On citera notamment Les Gardiens de la Galaxy, Kong : Skull Island ou encore Wonder Woman.
En dehors de cela, cette étude montre également que les rencontres sportives sont tout aussi piratées. Par exemple, lors du match PSG – FCB, il y a eu 332 000 pirates parmi les 1,6 million de téléspectateurs.
Toutefois, en parallèle, il peut être utile de rappeler qu’une étude récente a dévoilé que les plus gros pirates sont aussi les plus gros consommateurs de contenus légaux.
“le prix de l’abonnement n’est pas un facteur déterminant qui pousse les gens à pirater ces séries, mais plutôt la facilité d’accès du contenu.”
J’ai un abonnement Netflix, pourtant je télécharge leurs séries sur certains sites “troubles”… Oui, je sais, je suis bizarre.
Qu’est ce qui te motive du coup ?
J’ai une freebox mini 4k et c’est un peu chiant la navigation sur une appli Netflix non officielle. Résultat je mate Netflix sur le PC, mais je dl les séries pour les mater avec ma chérie sur la TV du salon.
J’ai un abonnement Netflix, un abonnement OCS, et pourtant il m’arrive régulièrement de télécharger des séries/films par torrents.
Pourquoi ?
D’abord parce que certains services de VOD proposent des séries, qu’on découvre et apprécie, et qu’on est frustré de ne pas avoir directement les dernières saisons qui parfois ne seront diffusées que quelques années plus tard sur la plateforme (comme The Walking Dead par exemple).
Ensuite, par moment il est plus simple de télécharger directement le film ou l’épisode voulu à la qualité qu’on souhaite lorsqu’on part en voyage (avion, train, voiture) pour le regarder sur smartphone, plutôt que d’utiliser les applications et leur mode “hors-ligne” qui s’avère parfois instable ou non-fonctionnel.
Peut-être que si un jour une plateforme propose 10x plus de contenu existant, avec la possibilité d’obtenir la quasi totalité des séries dès leur sortie sur la chaîne d’origine, avec des applications vraiment bien pensée (je félicite tout de même Netflix pour la qualité de leur plateforme web et mobile, les autres devraient prendre exemple…), on réduira considérablement la quantité de contenu téléchargé illégalement, à condition bien sûr que les tarifs mensuels restent raisonnables.