Et voilà, on a créé une IA capable de simuler un univers

Décidément, tout devient possible avec la technologie dont nous disposons aujourd’hui. Si vous en doutez encore, en voici une preuve : une équipe de scientifiques américains et canadiens a réussi à créer la première intelligence artificielle capable de simuler un univers.

Baptisé D3M, pour Deep Density Displacement Model, ce simulateur permet non seulement de simuler l’évolution de l’Univers, mais aussi de recueillir plus d’informations concernant son fonctionnement.

Cette IA a été développée conjointement par des chercheurs du Flatiron Institute, de la Carnegie Mellon University, de l’UC Berkeley et du Kavli Institute.

Une technologie plus performante pour des résultats plus tangibles

Les technologies dont nous disposions jusqu’à aujourd’hui étaient capables d’offrir des informations satisfaisantes sur notre Univers, mais l’IA qui vient récemment de voir le jour permettra d’obtenir des résultats plus précis, de façon plus rapide.

Si les dispositifs utilisés jusqu’à maintenant prenaient quelques minutes pour donner des résultats, le D3M ne prendra seulement que quelques millisecondes pour fournir des informations qui nous permettront de mieux comprendre le fonctionnement de l’Univers.

De plus, le D3M est capable de découvrir des informations concernant l’Univers que même l’Homme n’a pas été en mesure de déceler jusqu’ici.

Une IA aux capacités impressionnantes

D’après les scientifiques qui ont développé cette IA, le D3M est tellement performant qu’il est capable de travailler sur des données qu’on ne lui a pas apprises. « Ici, nous construisons un réseau de neurones profonds pour prédire la formation de la structure de l’univers. Il surpasse l’approximation analytique rapide traditionnelle et extrapole avec précision bien au-delà de ses données d’apprentissage », ont expliqué les chercheurs qui l’ont conçu.

Les scientifiques ont été bluffés lorsque l’IA a fourni des informations concernant la quantité de matière noire se trouvant dans l’Univers alors qu’elle n’a pas fait l’objet d’apprentissage concernant ces données. « C’est comme enseigner un logiciel de reconnaissance d’image avec beaucoup d’images de chats et de chiens, mais ensuite, il est capable de reconnaître les éléphants. Personne ne sait comment cela se passe, et c’est un grand mystère à résoudre », a indiqué Shirley Ho, une des scientifiques qui a travaillé sur cette étude.

Grâce à cette IA, les scientifiques pourraient ainsi réussir à trouver des réponses aux questions qui se posent encore sur le fonctionnement de notre Univers.

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