Évitez d’étaler votre famille cachée sur Facebook

Facebook n’est certainement pas le meilleur endroit où publier les photos de sa famille cachée, surtout pas quand vous voulez que votre ex vous laisse tranquille. Ce Britannique en sait quelque chose.

Nathan Wilmott a la trentaine bien entamée et il habite dans le comté du Somerset, une région située dans le sud-ouest de l’Angleterre, entre Cardif, Bristol et Plymouth. Il a partagé pendant pas mal de temps la vie d’une certaine Antonia Chinn, une femme de cinquante ans vivant dans la même région.

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Plus tôt dans l’année, leur relation a commencé à prendre l’eau et le couple a donc choisi de se séparer. Une histoire plutôt banale, donc.

Facebook, la place publique du web

Toutefois, en mars, Antonia a croisé la route d’un ancien ami du couple et ce dernier s’est immédiatement précipité à sa rencontre afin la féliciter pour son nouveau bébé.

Seul problème, notre héroïne ordinaire n’était pas enceinte et elle n’avait donc pas accouché récemment. Elle a évidemment fait part de sa surprise à son ami et ce dernier a alors sorti son téléphone pour lui montrer une publication postée par son ancien petit-copain sur Facebook, une publication accompagnée d’une photo sur laquelle il posait en compagnie de son nouveau-né.

Le truc, c’est que le couple s’était séparé seulement quelques semaines avant la publication de cette image. La durée de la grossesse étant traditionnellement fixée à neuf mois, Antonia a donc très vite compris que ce magnifique bébé avait été conçu pendant leur relation.

Notre amie a donc fait ce que tout le monde aurait fait à sa place, elle s’est précipitée au garage de son ex, un garage situé dans le sud du pays. En arrivant sur place, elle s’est retrouvée face à une autre femme, une femme en couple avec l’homme depuis plusieurs mois.

Le juge s’est montré compréhensif

Nathan est rentré d’une intervention au même moment, au volant de sa remorqueuse. Le ton est rapidement monté et Antonia a fini par donner des coups de pieds dans les camionnettes présentes sur place pour être réparée.

Le mécanicien n’a évidemment pas apprécié la plaisanterie et il a donc décidé de poursuivre son ancienne compagne en lui réclamant 2 400 £ afin de pouvoir réparer la carrosserie des camions endommagés.

Le juge n’a cependant pas accédé à sa demande et il a ainsi choisi de se montrer compréhensif en condamnant Antonia au versement d’une indemnité de 50 £, au motif que cette dernière avait parfaitement pu être perturbée par la teneur de la publication partagée sur Facebook.

La morale de l’histoire ? Il y a peu de différences entre Facebook et la place publique. En conséquence, il est sans doute préférable de ne pas publier sur la plateforme des choses que vous n’oseriez pas dire à vos voisins ou aux autres habitants de votre ville.

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