ExoMars : lancement prévu à la mi-mars

Mars est au centre de toutes les attentions en ce moment. Entre Curiosity et les différentes études menées par le CNRS, la planète rouge fait énormément parler d’elle depuis quelques mois et la tendance n’est sans doute pas prête de s’inverser. L’Agence Spatiale Européenne va effectivement lancer une nouvelle mission dans une dizaine de jours, une mission sobrement baptisée… ExoMars.

Cette mission est portée par l’agence spatiale européenne, certes, mais également par l’agence spatiale russe. Leurs spécialistes ont collaboré pendant plusieurs années afin de la mettre sur pied et leurs efforts ont visiblement payé.

ExoMars
ExoMars, la nouvelle mission de l’ESA.

Une fusée va ainsi décoller de Baïkonour, eu Kazakhstan, le 14 mars prochain, avec une sonde assez particulière à son bord.

ExoMars est le produit de la collaboration des européens et des russes

Le Trace Gaz Orbiter, ou TGO pour les intimes, sera placé en orbite autour de Mars et il aura pour mission d’analyser le gaz de l’atmosphère martienne pour tenter de trouver d’éventuelles traces de méthane.

Ce composé chimique est très abondant dans le milieu naturel sur notre planète. Il fait partie de la famille des alcanes mais il a aussi un autre atout dans sa manche : il s’agit d’un combustible.

Il est donc capable de produire du dioxyde de carbone et… de l’eau.

En d’autres termes, s’il y a du méthane dans l’atmosphère de Mars, alors il peut aussi y avoir… de la vie.

Il faut d’ailleurs savoir qu’une autre sonde avait détecté du méthane dans l’atmosphère de la planète en 2004, Mars Express. Une sonde élaborée par l’ESA une fois encore. ExoMars a donc pour but de confirmer les découvertes faites à l’époque.

TGO permettra également de déterminer si ce gaz est d’origine biologique ou s’il est le résultat d’un processus géologique complexe.

Avec un atterrisseur en prime

Toutes les données captées par la sonde seront directement acheminées vers la Terre et elles devraient une fois de plus nous aider à mieux comprendre la belle rouge.

Mais cette mission a aussi un autre objectif : trouver la meilleure façon d’atterrir sur la planète. La sonde embarque effectivement dans ses bagages un atterrisseur qui sera largué au bout de sept mois et qui se posera sur la surface de Mars le 19 octobre.

En marge, les russes sont actuellement en train de travailler sur une plateforme et sur un rover équipé de plusieurs instruments et d’une foreuse. Ils devraient décoller en mai 2018 et se poser sur Mars en janvier 2019. Attention cependant car le budget associé n’a pas encore été bouclé et cette étape sera peut-être décalée de deux ans.

https://www.youtube.com/watch?v=Ob4b7suqnjE

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