Expédition Franklin : un pas de plus vers la vérité

L’Expédition Franklin, organisée depuis l’Angleterre en 1845, avait pour objectif de faire la toute première traversée du passage du Nord-Ouest et d’explorer l’Arctique. L’expédition était commandée par le capitaine John Franklin, d’où son nom. Malheureusement, elle s’est soldée par la mort tragique 128 membres d’équipage. Et les circonstances de leur mort restent encore à ce jour un grand mystère.

Toutefois, de nouvelles recherches  semblent apporter un début de réponse.

OceanCleanup

La tragédie de l’Expédition Franklin

En été 1845, deux navires britanniques, le HMS Erebus et le HMS Terror, ont quitté le port de Greenhithe, en Angleterre, avec un total de 134 hommes à leur bord. Les navires devaient rejoindre l’Amérique du Nord par le légendaire passage du Nord-Ouest. Dirigée par le très expérimenté explorateur Sir John Franklin, la mission prit le nom d’Expédition Franklin. Au bout de quelques mois de voyage, certains hommes de l’expédition sont tombés malades et ont dû être renvoyés chez eux. Pour les 128 hommes restants, on ne sait pas ce qui leur est arrivé, à part qu’ils ont tous péri.

Aujourd’hui encore le mystère entourant leur mort perdure. Quelques objets ayant appartenu aux hommes ont été retrouvés, ainsi que les cadavres de certains membres de l’expédition. Mais la trouvaille la plus importante reste la découverte en 1984 du corps exceptionnellement bien conservé du membre d’équipage John Torrington.

De nombreuses études ont été menées depuis pour tenter de comprendre ce qui était arrivé aux membres de l’Expédition Franklin.  De précédentes études avaient permis d’analyser des échantillons de cheveux, d’os et de tissus prélevés sur les corps récupérés des membres de l’équipage. Plusieurs causes plausibles de leur mort avaient été émises, mais la thèse de l’empoisonnement au plomb est celle qui a été privilégiée… jusqu’ici.

Les hypothèses passées réfutées par de nouveaux résultats

L’étude récemment publiée a réussi à démontrer que l’hypothèse de l’empoisonnement au plomb longtemps admise ne tenait pas la route. Les scientifiques sont notamment partis du principe que si les membres de l’Expédition Franklin avaient effectivement subi une intoxication au plomb, alors les marins qui ont survécu le plus longtemps devaient avoir une quantité plus importante de plomb dans leurs systèmes, leurs os et leurs tissus, en comparaison aux marins morts plus tôt. Ce qui n’était pas le cas.

Grâce aux techniques scientifiques modernes, les chercheurs semblent être sur la bonne voie pour résoudre enfin le mystère de la mort des 128 membres de l’Expédition Franklin.

4 réflexions au sujet de “Expédition Franklin : un pas de plus vers la vérité”

  1. Encore une fois un article inutile. “Un pas de plus vers la vérité” pour au final dire que la thèse admise jusqu’ici est peu probable. Non mais Youssouf tu lis tes articles ? Pas le seul dans cette rédac rassure-toi, mais c’est vraiment triste. Aucune chance que le site passe du côté liste blanche d’adblock.. Abusée la qualité des publications.

    Répondre
    • Le titre de cet article a le mérite de rappeler qu’en matière de science, toute découverte est une succession de petits pas – parfois très petits même – en direction de la vérité.

      Je le trouve à la fois juste d’un plan éthique et d’un plan scientifique. Je travaille moi-même comme biologiste et il ne m’a pas le moins du monde choqué.

      Je suis en tout cas surprise qu’une personne ne trouvant aucun intérêt à un article parvienne tout de même à dégager assez de temps pour publier un commentaire.

      Répondre
      • Internet, tout simplement. Vous dites noir, trois personnes diront blanc et cinq personnes accuseront les personnes disant blanc de penser noir. Ensuite, dix autres personnes diront marron, gris ou rouge et on finira en oubliant la couleur que vous défendiez. Il faudrait faire une étude sociologique là-dessus.

        Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.