Facebook a probablement sauvé la vie de cet homme

Facebook est à l’heure actuelle le plus gros réseau social du marché. Il attire chaque semaine des centaines de millions d’utilisateurs et s’il est souvent le théâtre de viles exactions, il peut s’avérer très utile dans certains cas et c’est précisément ce que prouve cette histoire puisque le célèbre réseau social a probablement sauvé la vie de ce père de famille.

Tom Walker a la trentaine bien tassée et il est l’heureux de papa de deux enfants. Tout allait bien pour lui, mais il a commencé à souffrir de vertiges et de maux de tête un peu plus tôt dans l’année.

Tom Facebook
Tom, à gauche, posant avec deux de ses amis.

Sa première crise, il l’a faite au travail, en se levant brusquement de sa chaise de bureau.

Tom a commencé à souffrir de vertiges, son médecin a diagnostiqué une infection

Il s’est effectivement senti léger d’un coup et notamment lorsqu’il portait son regard dans certaines directions. Il a tout de suite mis son état sur le dos d’un simple coup de fatigue, mais il s’est senti à nouveau très malade le soir même en couchant ses garçons.

Tom a effectivement l’habitude d’écouter de la musique avec ses enfants le soir, pour les relaxer. Ce soir-là, ils ont voulu écouter du rock. Il a accepté et un de ses fils lui a demandé de secouer la tête comme les rockers des années 90.

Il l’a fait, bien sûr, mais un nouveau vertige l’a rapidement assailli. Cette fois, il s’est littéralement effondré sur le lit.

Sa femme n’était pas à la maison lorsque c’est arrivé. Il a donc pris conscience du danger de la situation et il a pris rendez-vous chez son médecin le lendemain. Après l’avoir brièvement ausculté, ce dernier lui a diagnostiqué une simple infection et il lui a donné un traitement pendant plusieurs semaines.

Il n’a eu aucun effet. En réalité, c’est même tout le contraire, car son état s’est considérablement empiré. En revenant d’un voyage de famille à Euro Disney, les symptômes de Tom se sont amplifiés et il a commencé à avoir de violents sauts d’humeur.

Un soir, après une migraine, Tom a été victime d’une longue insomnie. Alors qu’il était étendu dans son lit, son esprit a commencé à divaguer et il s’est souvenu de la publication Facebook d’un de ses amis. Elle portait sur la petite fille de ce dernier, une petite fille souffrant d’une tumeur au cerveau.

Facebook, le nouveau Doctissimo ?

Il n’arrivait pas à se retirer cette idée de la tête alors il s’est levé et il s’est connecté au réseau social pour la lire de nouveau. Le message était évidemment très touchant, mais ce n’est pas ce qui a retenu son attention. Son ami décrivait aussi les symptômes de sa fille, des symptômes correspondants aux siens.

Tom a alors approfondi ses recherches et il s’est souvenu qu’un de ses collègues avait lui aussi été victime d’une tumeur au cerveau quelques années plus tôt.

Il en avait beaucoup parlé sur Facebook et il avait lui aussi évoqué ses symptômes. Les mêmes que les siens.

Notre ami a alors réalisé que son état était peut-être plus grave que prévu. Il est donc retourné chez le médecin le lendemain et il a demandé des analyses plus poussées. En parallèle, il a aussi pris rendez-vous avec un neurologue et ce dernier a rapidement découvert qu’une tumeur de six centimètres s’était logée à l’arrière de son cerveau.

Une tumeur accrochée à son tronc cérébral, mais opérable.

Les médecins lui ont retiré. Tom a ensuite du passer plusieurs séances de radiothérapie, par précaution. Il se porte bien, mais il va être étroitement surveillé par ses médecins. En attendant, il a raconté toute son histoire sur Facebook, dans l’espoir de pouvoir à son tour aider d’autres personnes.

Comme il l’a déclaré lui-même, s’il ne s’était pas souvenu de cette fameuse publication, alors il n’aurait sans doute jamais demandé à passer une radio. Son médecin aurait peut-être fini par lui en prescrire une, mais il aurait peut-être été trop tard.

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