Facebook a fait des expérimentations sur ses utilisateurs

Avec son nombre énorme d’utilisateurs, Facebook doit savoir pas mal de choses sur nous, les humains. D’autant plus que certains n’ont absolument aucune gêne et qu’ils dévoilent toute leur vie sur le réseau social. Mais ça ne semble pas suffire à Facebook qui s’est laissé tenter au jeu des expérimentations sur des êtres humains.

Bon, dit comme ça, ça fait un peu penser à un laboratoire un peu sombre où on découpe des bras pour voir si ça repousse mais on en est loin, rassurez-vous. Remarquez, ça existe peut-être mais Facebook n’a rien dit à ce sujet. Non, le réseau social s’est en fait livré à une petite expérience d’ordre social sur quelques-uns de ses utilisateurs, 689 003 pour être exact, tous du côté anglophone.

L'étude de Facebook

Ce que Facebook a voulu mesurer, c’est l’impact de ce que les gens publient autour de nous sur notre état d’esprit : vers quoi s’orientent vos propres publications quand celles que vous voyez sont toutes négatives ou toutes positives ? Pour répondre à cette question, le réseau social a modifié l’algorithme du News Feed pour ces quelques 700 000 utilisateurs, afin de ne montrer que des posts négatifs à une partie et positifs à une autre partie.

Selon cette étude d’un nouveau genre, si tous vos amis publient des choses négatives, alors vous serez plus enclin à partager vous aussi des posts négatifs. Et le contraire est aussi vrai. Autrement dit, on déprime tous en chœur, ou nous sommes tous joyeux en même temps. C’est un peu bête un humain en groupe quand on y pense.

Mais plutôt que les résultats de l’étude elle-même qui ne sont pas très passionnants, vous vous posez peut-être la question de la légitimité de cette étude : Facebook avait-il le droit de faire cela à l’insu de ses utilisateurs ?

Version courte : oui. Version longue : si un utilisateur veut critiquer Facebook pour ça, le réseau social pourra répondre que c’est écrit dans les conditions d’utilisation que personne ne lit jamais. Quant à savoir si le côté éthique des choses y est, c’est une autre question.

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