Facebook fait face à une nouvelle affaire de revenge porn


Alan Cruickshank, un homme d’une cinquantaine d’années, a publié plus de 100 photos dénudées de son ex-femme sur Facebook suite à leur rupture. Il a été condamné à neuf mois d’emprisonnement et à une quarantaine d’heures de travail d’intérêt général.

L’homme est originaire de Plymouth et il habitait là-bas avec sa femme, dont l’identité n’a pas été rendue publique pour des raisons évidentes.

Revenge Porn Facebook

En 2016, leur mariage a commencé à battre de l’aile et la femme a donc demandé le divorce.

Il a publié cent photos intimes de son ex-femme sur Facebook

Alan a très mal vécu la chose. Il a alors menacé sa femme de publier des photos intimes sur Internet si elle ne revenait pas vers lui. Elle a refusé d” céder au chantage.

En octobre dernier, Cruickshank a donc publié sur sa page Facebook soixante-dix photos intimes mettant en scène son ex-femme dans des positions très suggestives. Les images s’accompagnaient d’un message incitant les internautes à les partager à leur tour. Il a récidivé quelques semaines plus tard avec une trentaine de photos supplémentaires.

Frappé par le remord, il a retiré toutes ces photos de sa page un peu plus tard, mais le mal était fait. Les photos ont continué de circuler.

Bien sûr, son ex-femme a fini par avoir vent de l’affaire et elle n’a pas été particulièrement enchantée de découvrir l’existence de ces photos. C’est même tout le contraire. La publication de ces images l’a beaucoup affectée et elle a donc décidé de porter plainte contre son ancien époux.

Cruickshank a commencé par nier les faits et par évoquer une fausse manipulation, mais il a rapidement modifié son plaidoyer lorsque l’accusation a présenté ses preuves. L’homme a donc fini par reconnaître sa culpabilité et il a été condamné à neuf mois d’emprisonnement et à une suspension de deux ans. Il devra en plus faire quarante heures de travail d’intérêt général et verser la somme de 500 £ à son ex-femme en raison du préjudice subi.

Le revenge porn, une pratique extrêmement courante

Le revenge porn n’est pas une pratique nouvelle, mais elle s’est considérablement répandue avec l’émergence des réseaux sociaux. Face à la situation, la plupart des pays ont mis en place des dispositifs afin de protéger les victimes. En France, par exemple, l’amendement de 2016 à la loi sur la cybercriminalité prévoit une peine de deux ans de prison et une amende de 60 000 €.

Toutefois, ces peines ne semblent pas être suffisamment dissuasives puisque le nombre de cas recensé a littéralement explosé ces dernières années. Facebook a d’ailleurs annoncé la mise en place d’un dispositif afin de limiter autant que possible ces activités.

En attendant, si vous comptez filmer vos prochains ébats avec votre moitié, alors il sera sans doute préférable d’utiliser une application comme Rumuki afin d’être certain que ces contenus ne finissent pas étalés sur la place publique.

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