Facebook confirme le vol des messages privés de plusieurs comptes Messenger

Les scandales se bousculent du côté de Facebook. Alors que l’affaire Cambridge Analytica a jeté le discrédit sur le réseau social, que le vol des tokens de 29 millions de comptes a enfoncé le clou, voilà qu’un nouveau scandale vient de surgir et concerne cette fois-ci la messagerie Messenger. Pourtant, ce n’est pas une faille de Facebook qui a été ici exploitée, mais l’utilisation d’extensions Chrome ou encore Firefox.

Résultat, ce sont les messages privés de 81 000 comptes qui se retrouvent aujourd’hui dans la nature et peuvent être achetés à bas prix. On imagine les acheteurs les plus méticuleux capables d’y récupérer des informations sensibles sur la vie privée des utilisateurs.

Facebook

Facebook a bien évidemment rapidement communiqué sur ce vol, auprès de la BBC, qui se faisait au détriment des utilisateurs qui ne savaient qu’ils utilisaient des extensions frauduleuses.

Un vol massif de plus de 81 000 comptes Messenger sur lequel Facebook a communiqué

C’est seulement à 10 centimes l’unité que ces comptes Messenger ont été vendu, permettant de rapidement rentabiliser, pour les pirates, le vol des données de 81 000 utilisateurs. Histoire de désamorcer la bombe, bien qu’irresponsable de ce vol, Facebook a rapidement communiqué sur les mesures prises auprès de la BBC.

Nous avons pris contact avec les développeurs des navigateurs pour vérifier que les extensions frauduleuses repérées ne pouvaient désormais plus être téléchargées.

Mais le réseau social ne s’est pas arrêté là et il a aussi expliqué avoir contacté les autorités compétentes pour lutter contre ce piratage massif. L’objectif ? Mettre hors ligne le site où pouvaient être achetés ces échanges Messenger piratés !

Nous sommes également entrés en contact avec les forces de l’ordre et les autorités locales dans le but de supprimer le site affichant les informations des comptes piratés.

Reste que cette histoire reste embarrassante pour Facebook. Des internautes mal informés pourraient croire à une nouvelle faille chez le réseau social. Il faut dire que cette affaire intervient avec le scandale Cambridge Analytica, qui avait provoqué une ingérence de nombreux votes dont le Brexit, ou encore le vol des tokens de 29 millions d’utilisateurs. Il semblerait que pour le service de Mark Zuckerberg, les temps soient plutôt rudes.

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