Facebook Live : un homme condamné à la prison à vie après avoir diffusé un meurtre sur la plateforme

Le tribunal de Jackson County Circuit Court, Michigan, a condamné la semaine dernière un jeune homme à la prison à vie pour avoir commis un meurtre alors qu’il était en train de filmer la scène avec son téléphone, connecté à Facebook Live. Anthony Gelia, vingt ans, a été reconnu coupable pour avoir tiré sur Brittany Southwell et causé sa mort.

Après deux ans de procès, Anthony Gelia a été reconnu coupable de meurtre au premier degré au mois de mars 2018. Sa condamnation à perpétuité est sans possibilité de libération conditionnelle.

Son avocat a tenté d’alléger sa peine en suggérant qu’il s’agissait d’un homicide involontaire, l’accusé ayant affirmé n’avoir voulu blesser personne.

Rappel de l’affaire

Cette affaire remonte à deux ans, le 8 novembre 2016 plus précisément. Selon la police chargée de l’enquête, Anthony Gelia a forcé l’entrée de la maison de Britanny Southwell à coups de pieds avant de tirer à plusieurs reprises à travers la porte. La victime a été touchée d’une seule balle « qui est entrée sur son côté droit juste au-dessous de son aisselle. »

Arrêté par la police le soir même du meurtre, Anthony Gelia a reconnu son crime. Il a néanmoins affirmé ignorer que Britanny Southwell se trouvait derrière la porte au moment des coups de feu. « Je ne voulais blesser personne. » a-t-il déclaré en pleurs durant son procès.

Meurtres sur Facebook Live

Ce n’est pas la première fois qu’un meurtre est diffusé en direct sur Facebook Live. Rien que l’année dernière à Cleveland, un homme du nom de Steve Stephens a tué un septuagénaire avec une arme à feu, tout en filmant la scène et la partageant en direct sur la plateforme sociale.

Toujours sur Facebook Live, Stephens avait confessé le meurtre.

Les vidéos macabres n’ont été signalées que quelques heures plus tard, laissant le temps à plusieurs internautes de les visionner puis les partager. De son côté, Facebook n’a réagi que très tardivement, s’attirant ainsi des critiques virulentes. Le réseau social avait alors admis que son intelligence artificielle en charge de repérer ce genre de contenu avait besoin d’amélioration.

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