Facebook pense à faire payer certains contenus

Nous en parlions la semaine dernière, Facebook s’apprête à intégrer de la publicité sur Messenger, sa célèbre messagerie instantanée, qui en était jusqu’ici été dispensée. Le fait est que le réseau social en lui-même commence à être saturé d’annonces en tout genre et que dégager de nouvelles sources de revenus reste le nerf de la guerre sur une plateforme ayant pris autant d’ampleur au fil des années.

Facebook pourrait toutefois ne pas en rester là et lancer dans un avenir plus ou moins proche, un nouveau système lui permettant de dégager des revenus supplémentaires, cette fois dédiés à la rétribution de certains éditeurs de contenus.

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Facebook serait en passe de rendre la consultation de certains contenus payante. Une décision qui viserait à limiter la colère affichée par certains éditeurs.

Comme l’explique The Street, la firme de Mark Zuckerberg serait sur le point de tester (dès octobre prochain), l’intégration de contenus payants sur le site. Il s’agirait plus précisément de faire payer l’accès à certains articles proposés par la plateforme Instant Article, intégrée à Facebook depuis mai 2015 – et permettant d’agréger les contenus de plus de 9.000 éditeurs à travers le monde.

Tempérer le ras-le-bol de certains éditeurs de contenus…

Le plus concrètement du monde, comment Facebook compte s’y prendre ?

Le réseau social pourrait mettre en place un système laissant aux utilisateurs la possibilité de consulter gratuitement une dizaine d’articles issus d’Instant Article, avant de les inciter à mettre la main à la poche. Une certaine flexibilité qui permettrait à Facebook de ménager à la fois ses usagers – peu habitués à raquer sur le service – et les éditeurs d’articles (presse notamment), passablement irrités par certaines libertés prises par le géant du web en matière de rémunération de leur travail.

Ce procédé devra cependant être adapté au cas par cas pour plus d’équité entre les différents acteurs du secteur, qui ne disposent pas tous des mêmes politiques de rémunération.

Cette mesure prise par Facebook devrait en tout cas limiter la casse vis-à-vis des médias, qui se sont récemment alliés pour taper de concert sur les doigts du géant californien et tenter de récupérer des parts de ce juteux marché publicitaire 2.0.

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