Facebook supprime le mot-clé “trahison” des centres d’intérêt

Facebook est actuellement le réseau social le plus utilisé avec plus de deux milliards d’utilisateurs. Pour aider les entreprises à mieux cibler leurs clientèles, la plateforme a établi plusieurs centres d’intérêt des utilisateurs. Parmi ces centres d’intérêt, on retrouve le sport ou encore la musique.

Toutefois, le Danmarks Radio, plus connu sous le sigle DR, a révélé le 4 juillet 2018 l’existence d’un mot-clé étrange sur le réseau social.

Il s’agit du mot-clé est « trahison. » Dans un article paru le 4 juillet 2018, DR a rapporté que plusieurs experts s’inquiétaient de cette étiquette que le service avait choisie parmi les centres d’intérêt. Selon l’article, ce mot-clé pouvait être utilisé par les services de renseignement des régimes autoritaires pour piéger les opposants à la politique de leur pays.

Heureusement, peu après la parution de cet article, Facebook s’est exprimé et a annoncé la suppression du centre d’intérêt controversé.

Un mot-clé exploité par le gouvernement russe ?

Un porte-parole de Facebook a déclaré que le mot-clé trahison avait déjà été retiré des catégories de centres d’intérêt en raison de la signification et de son lien avec des activités illégales. Certaines sources ont rapporté à DR qu’il n’est pas improbable que ce tag ait été utilisé par le gouvernement russe.

Selon toujours les sources, les autorités russes ont pu avoir recours à cette étiquette pour localiser environ soixante-cinq mille utilisateurs Facebook dont le comportement en ligne avait révélé qu’ils étaient susceptibles d’être intéressés par ce mot-clé et de commettre des actes de traîtrise.

Facebook devra s’acquitter d’une amende de 663.000$

Selon le porte-parole de Facebook, l’entreprise prendra des mesures allant de la suppression de l’annonce à la suspension du compte et même jusqu’au signalement de l’annonceur à la police dans le cas où elle identifie une mauvaise utilisation de ses produits publicitaires.

En parallèle à cet événement, le régulateur de l’information britannique a prononcé la sanction de Facebook le 4 juillet 2018 concernant l’affaire Cambridge Analytica dans laquelle la plateforme sociale a échoué à protéger des millions de données de ses utilisateurs.

Le régulateur de l’information britannique a ainsi annoncé qu’il infligerait une amende de six cent soixante trois mille dollars à Facebook.

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