Facebook : un propriétaire a obligé ses locataires à le liker

Facebook déchaine les passions et certaines  personnes sont prêtes à tout pour obtenir quelques likes de plus. Elles pourraient même vendre leur père ou leur mère. C’est visiblement le cas de ce propriétaire américain vivant à Salt Lake City. Il a en effet imposé à ses locataires de liker sa page sous peine d’être expulsés. Et non, ce n’est pas une plaisanterie. On aurait préféré.

L’affaire s’est déroulée à Salt Lake City, et plus précisément dans une résidence communautaire du nom de City Park Apartments. En rentrant chez eux un soir après le travail, les locataires résidant dans ces appartements ont trouvé une lettre épinglée sur leur porte.

Proprio Facebook
Un propriétaire a voulu forcer ses locataires à liker sa page Facebook.

Une lettre ou, plutôt, un avenant à leur contrat de location.

Les locataires devaient liker la page Facebook de la résidence sous 5 jours

Le contenu était plutôt direct et clair. Leur propriétaire leur demandait en effet de “liker” la page Facebook de la résidence avec leur compte personnel. Pire, ils devaient même s’exécuter dans les cinq jours sous peine d’être expulsés de leur appartement.

Comme si cela ne suffisait pas, l’avenant précisait en plus qu’il leur était formellement interdit de publier un commentaire négatif sur un forum ou sur une quelconque page web relative à la résidence.

Face à la situation, un des locataires de la résidence a pris son courage à deux mains et il a contacté une chaîne locale, KSL. Elle a ouvert une enquête et elle a même appelé un cabinet d’avocats afin de savoir si cette manière de faire était légale.

Zachary Myers, un avocat spécialisé dans les droits des locataires, a déclaré que cet avenant était à la fois injuste et discriminatoire, tout le monde ne disposant pas nécessairement d’un compte Facebook. En outre, il a aussi indiqué que ces mesures pouvaient poser problème à certains publics, comme les personnes âgées ou les handicapés.

Oh le vilain bad buzz !

L’info a très vite été reprise par de nombreux médias américains, déclenchant par la même occasion un véritable bad buzz pour cette fameuse résidence. Les critiques et les commentaires négatifs ont fusé sur Facebook mais aussi sur Yelp et sur toutes les autres plateformes du même genre.

Face à la situation, le propriétaire a même été obligé de supprimer la page de sa résidence. Quelque chose me dit que son taux d’engagement a du s’en prendre un sacré coup derrière les oreilles, et il est évidemment très difficile de ne plaindre.

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