Finalement, les protubérances crâniennes des Millenials ne seraient pas dues à une utilisation excessive de téléphone portable

Ces dernières semaines, une information traitant de l’utilisation excessive de téléphone portable qui aurait conduit un certain nombre de jeunes à développer une protubérance bizarre à la base de leur crâne a beaucoup circulé sur la toile.

Cette information a d’ailleurs été largement relayée par bon nombre de médias d’envergure internationale comme Newsweek, NBC ou encore le Washington Post. Nous en avions nous-mêmes parlé ici. Mais selon certaines sources, la connexion entre l’utilisation excessive de téléphone et l’apparition de ces “cornes” ne serait pas vraiment fondée.

Crédits Pixabay

En effet, d’après Gizmodo, l’étude sur laquelle ces affirmations sont basées ne comporte que des hypothèses qui n’ont d’ailleurs pas encore été scientifiquement prouvées, ce qui remettrait en cause le fondement de ces allégations.

Une espèce de corne pousse chez certains jeunes

David Shahar et Mark Sayers, ce sont deux chercheurs australiens qui sont à l’origine des études sur l’apparition de ces fameuses protubérances crâniennes, qu’ils appellent “enlarged external occipital protuberance” ou EEOP.

Selon les chercheurs, on peut émettre l’hypothèse de l’utilisation excessive de téléphone pour expliquer l’apparition de ces protubérances au niveau de la face externe de la région occipitale de certains jeunes. Pour le coup, ce seraient les postures inadéquates adoptées par ces individus lors de l’utilisation des téléphones portables qui ont cet effet.

L’apparition de cornes chez certaines personnes, jeunes hommes ou jeunes femmes, résulterait donc de la démocratisation et de l’extension de l’utilisation des terminaux portables, associées aux postures corporelles inadéquates, particulièrement au niveau du cou et de la partie supérieure de la colonne vertébrale.

Pour le moment, tout repose sur des hypothèses

Selon Gizmodo, tout le raisonnement se fonde principalement sur les hypothèses émises par les chercheurs australiens. Ce qu’ils précisent d’ailleurs dans le cadre de leur étude : “Nous supposons que les EEOP pourraient être reliées à des postures aberrantes prolongées dans le temps associées à l’émergence et à l’extension de l’utilisation des technologies portables contemporaines, à l’instar des smartphones et des tablettes.”

Parallèlement, pour étayer leurs propos, certains médias ont conduit des démonstrations qui associaient certaines catégories de la population à des caractéristiques particulières des protubérances telles que sa taille chez les individus masculins par rapport aux femmes.

Ceci étant, les méthodes scientifiques conduisant à ces résultats sont discutables et ne montrent pas forcément une relation convaincante entre l’utilisation excessive de smartphones et l’apparition des EEOP.

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