Flex, un disque pour réconcilier le sexe et les menstruations

Flex n’est pas un produit tout à fait comme les autres. Cet étrange disque a en effet pour but de réconcilier le sexe et les menstruations… tout en préservant les femmes du syndrome du choc toxique.

Imaginé par une start-up de la Silicon Valley, le Flex se présente sous la forme d’un disque menstruel capable de remplacer avantageusement les tampons et les serviettes hygiéniques utilisées durant les menstruations.

Flex

Pour profiter de ses bienfaits, les femmes devront l’insérer dans le vagin et le placer en dessous du col de l’utérus.

Flex, un disque menstruel venu des États-Unis

Contrairement aux tampons, le Flex ne bloquera pas le vagin de l’utilisatrice. Cette dernière pourra donc avoir des relations sexuelles avec son ou ses partenaires sans aucune restriction.

L’intérêt du produit ne se limite cependant pas à ce seul aspect. Ce disque menstruel a en effet un second atout, et pas des moindres : il préserve les femmes du syndrome du choc toxique.

Les tampons hygiéniques ont de nombreux avantages indéniables, mais ils peuvent aussi favoriser l’apparition et la multiplication d’une bactérie extrêmement dangereuse, le Staphylococcus aureus, plus connu sous le nom de staphylocoque doré.

Lauren Wasser a été frappée par ce syndrome à l’âge de vingt-quatre ans et elle s’est retrouvée à l’hôpital. Les médecins ont tenté de lui venir en aide, mais l’infection s’est répandue à travers tout son organisme et elle a fini par provoquer une septicémie qui a débouché sur une gangrène.

La jambe droite a été la plus touchée et les chirurgiens de l’hôpital ont été obligés de l’amputer pour sauver la vie de Lauren.

Un produit capable de protéger les femmes contre le syndrome du choc toxique

Ce drame n’a rien d’un cas isolé, bien au contraire. Les chocs toxiques liés aux tampons ont même augmenté en l’espace de quelques années et les médecins ont ainsi dénombré une vingtaine de cas en France en 2014, contre seulement cinq en 2004.

Ridhi Tariyal, une ingénieure formée à Harvard, a travaillé sur une solution capable de collecter du sang pour pratiquer des tests médicaux en 2014, mais elle a eu l’idée de ce tampon du futur quelques mois plus tard et elle a commencé à travailler sur le Flex.

Le produit s’est retrouvé sous les feux des projecteurs en 2016 et l’entreprise a alors pu lever un million de dollars pour poursuivre le développement de son fameux disque. Les premiers modèles ont été mis en vente en fin d’année dernière, mais la société a changé de modèle économique entre temps et elle a eu l’idée de lancer une formule d’abonnement afin de faciliter la vie de ses utilisatrices. Une formule facturée 20 $ par mois.

Seul bémol, pour le moment, le Flex se limite à seulement deux marchés et les envois se font ainsi exclusivement en direction des États-Unis et du Royaume-Uni. La France ne fait donc pas encore partie des pays visés, mais cela devrait changer très prochainement. L’entreprise s’intéresse en effet de plus en plus au marché européen.

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