Frédéric Mitterrand veut que les géants du web soutiennent l’industrie musicale

Tiens, il paraît que l’industrie musicale va mal. Oui, encore et c’est quand même bizarre puisque la loi Hadopi et la Carte Musique étaient censées sauver toutes les pom pom girls du monde entier. Mais malheureusement, quelque chose a merdé et il faut donc aller encore plus loin. En tout cas, c’est en substance ce qu’a déclaré Frédéric Mitterrand à l’occasion de la grande conférence de presse du Midem. Même que notre Ministre de la Culture a trouvé une nouvelle solution : faire payer les géants du web et remettre la “taxe Google” au goût du jour.

L’idée est relativement simple, ce serait tout simplement aux grandes firmes du web de mettre la main à la poche pour aider l’industrie musicale et lui permettre de subsister. En échange, ces firmes pourraient bénéficier d’une TVA européenne réduite sur les biens culturels et avoir ainsi plus de latitude pour le développement de leurs propres services. Bien entendu, le projet n’en est qu’à ses balbutiements, il faudra encore beaucoup de temps pour qu’il prenne forme, mais on ne peut pas s’empêcher d’établir un parallèle avec la fameuse “taxe Google” qui a déjà fait couler beaucoup d’encre sur le web et sur les médias traditionnels.

Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’un projet pour le moins étonnant et qui prouve une fois de plus que l’industrie musicale profite d’un avantage réel sur les autres industries. Dans le vrai monde, lorsqu’une entreprise n’est plus capable de se réinventer et de conserver sa compétitivité, et bien elle finit généralement par sombrer et par déposer le bilan. Mais lorsque ce sont nos artistes et leurs producteurs qui ont du mal à maintenir leurs bénéfices (on ne le dit pas mais ils en font toujours), là il faut trouver des solutions innovantes et mettre en place des projets de loi, des dispositifs et des taxes pour leur venir en aide.

Liberté, égalité, fraternité ?

2 réflexions au sujet de “Frédéric Mitterrand veut que les géants du web soutiennent l’industrie musicale”

  1. On est vraiment gouverné pas des Gugus ! ils ont pas compris que les nouveaux emplois culturels sont dans les nouvelles technologies et non plus dans l’industrie traditionnelle. Industrie en situation de monopole qui a détruit de nombreux labels indépendants et créatifs pour nous refourguer du Britney Spears à la con. qui plus est, une fois encore on privatise les bénéfices et socialise les pertes, on tente de sauver une industrie privée avec des taxes, alors que celle-ci, au nom du libéralisme n’a jamais redistribué le moindre bénéfices aux contribuables et était bien souvent la championne de l’évasion fiscale.

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