Google Maps est désormais capable de calculer l’empreinte carbone d’une ville

Afin de concevoir des politiques urbaines pouvant réduire efficacement leur empreinte carbone, les villes ont besoin de plusieurs informations. Google vient de leur donner l’outil idéal, leur permettant de contourner l’investissement dans la collecte des données, en l’ajoutant sur Google Maps. La nouvelle fonctionnalité a été baptisée Environmental Insights Explorer (EIE). Le lancement de la version bêta de l’outil a eu lieu le 10 septembre.

C’est la seconde fois, après Google sunroof, que la filiale d’Alphabet exploite les données qu’elle a accumulées pour créer un service, sans rien demander en retour. Google veut ainsi utiliser les informations obtenues grâce à des services comme Maps, Wave pour sauver l’environnement.

Google Maps

Il s’agit notamment des données collectées à partir des constructions, du trafic automobile et des photographies aériennes. La fonctionnalité intègre également des données de la NASA.

Des politiques urbaines ciblées

Les habitants peuvent désormais calculer facilement leur potentiel photovoltaïque afin de réduire leur émission de CO2. Le projet EIE permet aux municipalités d’engager des politiques ciblées en incitant les gens à installer des toits solaires ou en introduisant davantage d’options de transport afin de réduire la circulation.

« Cela concerne les milliers de villes existantes qui ne disposent généralement pas des ressources nécessaires pour creuser les données ou l’analyse des données », a déclaré Nicole Lombardo de Google. « Cet outil permet de réduire certaines des complexités et des coûts de ce processus, de sorte que davantage de personnes consacrent moins de temps à la collecte de données et au traitement des données et plus à la planification des actions.»

Le géant du web au service de l’environnement

La nouvelle fonctionnalité est capable de distinguer les résidences des entreprises. Elle peut également évaluer la quantité d’énergie consommée et les émissions qui y correspondent.

En parallèle, le projet sunroof permet de chiffrer les réductions. Par exemple, pour la ville de Melbourne (Australie), l’émission annuelle de CO2 s’élèverait à environ 3,5 millions de tonnes par an pour les immeubles et à 1,3 million de tonnes pour les voitures. Si la ville atteignait son potentiel photovoltaïque, elle aurait un potentiel de 274 000 tonnes de CO2 en moins.

Pour l’instant, le service n’est disponible que dans cinq grandes villes dont Melbourne, Buenos Aires (Argentine), Victoria (Canada), Mountain View et Pittsburgh (Etats-Unis).

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