Harcelée pour avoir tournée pour Jacquie et Michel

Jacquie et Michel ont été pris pour cible par une ancienne amatrice. Après avoir tourné dans trois vidéos des trublions du divertissement pour adultes, cette dernière a en effet été victime de harcèlement et elle a donc exigé que les séquences soient retirées de tous les sites du géant du porno.

L’affaire remonte à l’année 2015. Fermement décidée à mettre un peu de piment dans sa vie sexuelle, une femme vivant dans une ville située dans la région de Bordeaux a directement contacté Jacquie et Michel afin de leur proposer ses services.

Jacquie et Michel

Après les inévitables entretiens, elle a réalisé une première vidéo pour le compte de l’entreprise, puis deux autres dans les mois suivants.

Trois vidéos en sept mois

Elle ne s’attendait sans doute pas à un tel résultat, mais les séquences ont eu un franc succès et elles ont ainsi été visionnées un peu plus de six millions de fois durant ces trois dernières années.

Seul problème, sa ville d’origine était mentionnée dans le titre d’une des vidéos et plusieurs visiteurs du site seraient ainsi parvenus à l’identifier. D’après son avocat, Me David Mendel, la femme aurait été victime d’une vaste campagne de harcèlement par la suite et elle aurait en outre subi un préjudice professionnel et privé.

Compte tenu de la situation, l’infortunée a donc demandé par la voix de son avocat la suppression pure et simple de ces trois vidéos en vertu du droit à l’oubli et de la mise en place du RGPD.

Un problème de contrat ?

Jacquie et Michel, de son côté, ne voient pas la chose de la même manière et l’avocat de l’entreprise, Me Charlotte Galichet, l’a fait savoir par le biais d’une déclaration faite à Midi Libre :

“Nous ne reconnaissons aucune responsabilité et aucun tort, juridiquement nous contestons que le droit à l’oubli puisse s’appliquer. Elle savait ce qu’elle faisait, elle a tourné trois vidéos à sept mois d’intervalle et elle a été rémunérée en connaissance de cause”.

Toutefois, en dépit de ces déclarations, Jacquie et Michel ont accepté de donner raison à la plaignante et de supprimer les trois vidéos incriminées. Selon Midi Libre, cette décision aurait également été motivée par le fait qu’aucun contrat écrit n’a pu être présenté par la partie adverse.

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