Hitler avait pensé à placer des satellites tueurs dans l’orbite de la Terre

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, des experts techniques américains ont exploré et examiné l’arsenal nazi. Ils y ont découvert les plans d’un projet terrifiant qu’Hitler et ses acolytes avaient élaboré. En effet, les nazis avaient prévu d’envoyer un gigantesque satellite tueur en orbite dans l’intention de faire frire leurs ennemis depuis l’espace. L’idée était d’utiliser les rayons solaires pour brûler des villes et faire bouillir des portions d’océan.

Concrètement, le plan du troisième Reich était de placer un miroir concave en orbite géostationnaire autour de la terre via des fusées. Le dispositif baptisé « Sonnengewehr » devait mesurer plus de deux kilomètres de diamètre. Un peu comme l’étoile noire dans Star Wars, il devait agir comme une loupe en concentrant les rayons du soleil à un endroit précis de la planète.

Sauver Terre

La découverte avait été relatée dans un article intitulé « Les hommes de science nazis ont sérieusement prévu d’utiliser un satellite artificiel comme arme de conquête », paru en 1945 dans le magazine Life.

L’arme de l’apocalypse imaginée dans de bonnes intentions

Hermann Oberth était un physicien allemand d’origine roumaine. Figure mondiale de l’astronautique et précepteur de Werner von Braun, il était l’un des concepteurs des missiles V2. En 1923, il avait imaginé le canon solaire dans l’objectif d’ensoleiller artificiellement certaines régions de la planète.

En 1939, son projet avait suscité l’intérêt des nazis. Les militaires se sont alors approprié des plans pour en faire l’arme de l’apocalypse.

Le projet d’Hitler incluait l’installation d’une station spatiale permettant aux soldats de viser sur leurs cibles depuis l’espace.

De nombreux obstacles

Néanmoins, les ingénieurs nazis ont rencontré de nombreux obstacles. Comme il est écrit dans l’article, « le fait que le pare-soleil ait accompli ce à quoi il s’attendait, est une autre affaire. »

Les techniciens devaient placer le satellite à une distance inférieure à 620 milles (mille kilomètres) de l’équateur. Au-delà de cette limite, une grande partie de l’énergie aurait disparu avant même d’atteindre la planète.

Par ailleurs, en 1940, il n’y avait pas encore de roquette capable de transporter une pièce lourde en orbite. En outre, la vitesse à laquelle la planète se déplace rendait encore plus difficile l’atteinte de la cible.

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