HoloLens : des détails sur le matériel embarqué

Si Microsoft a profité de la BUILD pour revenir en détails sur le fonctionnement du casque HoloLens, et sur ses différentes applications possibles, il a aussi évoqué certains détails techniques de toute première importance.

L’appareil a été présenté pour la toute première fois au début de l’année, après une conférence de presse d’anthologie. Il a considérablement marqué les esprits à l’époque et c’est finalement assez ironique car son constructeur n’avait pas dévoilé grand chose sur ses fonctions.

Détails techniques HoloLens
On en sait un peu plus sur le HoloLens à présent.

Fort heureusement, il est longuement revenu sur le sujet durant la BUILD et nous avons désormais une idée plus précise de ce qu’il propose.

Rien à voir avec l’Oculus Rift ou les Google Glass

Le HoloLens nous permettra ainsi d’accrocher des objets virtuels à notre environnement. Par son entremise, il sera donc possible de modifier notre réalité et de la sublimer sans pour autant l’altérer. Ce n’est pas de la réalité virtuelle, ni même de la réalité augmentée.

Le casque n’a donc rien à voir avec l’Oculus Rift ou même les Google Glass et si vous en doutez, alors je vous recommande la lecture de cet article.

Mais qu’en est-il de ses caractéristiques techniques ? Malheureusement pour nous, Microsoft n’a pas été très bavard mais on sait au moins qu’il pourra s’adapter à tous les crânes et que son poids sera réparti de façon homogène grâce à l’utilisation d’un arceau mobile, capable de pivoter dans tous les sens.

Trois processeurs pour le HoloLens

En outre, et ce n’est pas un détail anodin, les personnes équipées de verres correcteurs n’auront aucune difficulté à l’utiliser.

Le HoloLens est totalement autonome et il n’est pas nécessaire de le connecter à un ordinateur ou à un smartphone pour l’utiliser. Cela veut aussi dire qu’il embarque tous les composants nécessaires à son fonctionnement.

Redmond n’a d’ailleurs pas fait les choses à moitié de ce côté là puisqu’il est équipé d’un CPU, d’un GPU et d’un processeur supplémentaire présenté comme le HPU, pour Holographic Processing Unit.

Sans surprise, c’est lui qui nous permettra d’interagir avec nos hologrammes.

Autre précision importante, les enceintes embarquées seront capables de restituer l’ambiance sonore d’un espace. Autrement dit, si nous plaçons un hologramme sur la porte de notre frigo et que nous lui tournons le dos, alors nous continuerons à l’entendre et nous pourrons même déterminer sa position à l’oreille.

Le plein de capteurs et de caméras

Le casque embarque aussi un microphone et l’utilisateur aura donc la possibilité de lui dicter ses ordres.

En marge, il faudra aussi compter sur de nombreux capteurs, et notamment sur un accéléromètre, un gyroscope et un magnétomètre. Ils permettront au logiciel embarqué de mieux comprendre la position et les mouvements de l’utilisateur. Le constructeur a aussi intégré un capteur de profondeur capable de cartographier notre environnement et plusieurs caméras pour filmer l’action et repérer la position de la tête de l’utilisateur.

Cela n’a rien de surprenant mais Microsoft n’a pas évoqué l’autonomie de l’appareil pour le moment et on ne sait donc pas combien de temps il pourra tenir avec une seule charge.

Plusieurs personnes sur place ont eu l’occasion de tester le casque et c’est notamment le cas des journalistes de 20minutes. Ils ont été bluffés par l’expérience mais tout n’est pas parfait pour autant. En réalité, le champ de vision des hologrammes serait assez réduit et les textures des objets virtuels resteraient assez basiques.

Après, il ne faut pas perdre de vue que le modèle testé est un prototype. Beaucoup de choses peuvent encore changer d’ici le lancement du HoloLens.

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