Il a construit ses propres Google Glass avec un Raspberry Pi

Paul Miller a toujours rêvé d’avoir des Google Glass, alors il a passé plusieurs semaines dans son garage à bricoler ses propres lunettes connectées avec un Raspberry Pi et deux ou trois bricoles en plus.

Comme il l’explique lui-même dans son article, Paul se passionne depuis plusieurs décennies pour le marché des wearables et il a eu un véritable coup de cœur pour les Google Glass lorsque les premiers prototypes ont été proposés aux développeurs. L’interface et les possibilités offertes par l’appareil l’avaient en effet beaucoup enthousiasmée.

Google Glass

Plus tôt dans l’année, Paul s’est donc mis en tête de fabriquer ses propres lunettes connectées.

Il a fabriqué ses propres Google Glass

Il a donc commencé par se procurer un Vufine+ et donc un afficheur pensé spécialement pour ces appareils.

Relativement compact, il se présente sous la forme d’un boîtier à accrocher à la branche d’une paire de lunettes. L’offre est assez complète et le produit embarque ainsi un écran de quatre pouces, une batterie et un port HDMI, le tout pour un prix fixé à environ 199,99 $.

Il s’est ensuite procuré un Raspberry Pi Zero pour pouvoir animer le dispositif et il a complété l’ensemble avec une batterie externe afin de pouvoir profiter de son appareil en extérieur.

Pour la plateforme, le choix de Paul s’est porté sur Linux et il a développé en parallèle une interface adaptée à l’appareil et à la faible diagonale de l’écran intégré au dispositif. Histoire de pousser le concept un peu plus loin, il s’est ensuite amusé à connecter un clavier en Bluetooth afin de pouvoir piloter l’ordinateur du bout des doigts.

Une solution tout terrain pour bosser ses articles

Pourquoi un clavier ? Pour pouvoir écrire en toute occasion… et surtout en toute discrétion. Grâce à ce système, il peut en effet bosser tranquillement sur ses articles dans le train ou même à la terrasse d’un café sans craindre d’être observé… et à un coût réduit puisque le prix total de l’appareil ne dépasse pas les 300 $.

Bref, il s’agit d’une chouette expérimentation, qui prouve finalement que le DIY a encore de beaux jours devant lui.

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