Ovum vient de sortir les résultats d’une nouvelle étude et cette dernière donne plutôt le tournis. Ce n’est même rien de le dire car le cabinet a déterminé qu’il y avait désormais plus de 7 milliards de cartes SIM dans le monde. Et non, ce n’est pas une blague. En d’autres termes, il y en a autant que d’êtres humains sur la planète.
C’est réellement fascinant mais il ne faut pas perdre de vue le fait que tout le monde n’a pas accès à un téléphone, et encore moins à un abonnement téléphonique.
En réalité, le taux de pénétration ne dépasse pas les 82% en Afrique et les 79% en Asie, ce qui ne devrait pas vraiment vous surprendre compte tenu de la situation économique de certains des pays de ces continents.
Le taux de pénétration mondial atteint désormais les 100%
Dans ce cas, comment arrive-t-on à un taux de pénétration mondial de 100% ? La réponse est assez simple en fait, les personnes vivant en Europe et en Amérique du Nord possèdent souvent plusieurs cartes. Même chose d’ailleurs pour le Moyen Orient.
En Europe de l’Est, par exemple, le taux de pénétration atteint les 150%. A l’ouest, il tourne plutôt autour des 130%, contre 120% pour l’Amérique du Nord, le Moyen Orient et l’Amérique du Sud.
Ce n’est pas vraiment une surprise d’ailleurs puisque les offres Multi-SIM se sont considérablement développées ces dernières années. La plupart des opérateurs proposent effectivement ce genre d’options à leurs abonnés et ces derniers en sont devenus très friands.
En effet, beaucoup d’entre nous jonglent quotidiennement avec deux lignes téléphoniques : une pour le travail et une autre pour les communications privées.
Mais le chiffre le plus impressionnant, c’est celui-là : en 2005, le taux de pénétration mondial ne dépassait pas les 33%.
Il n’a donc fallu que 10 ans pour que les téléphones portables s’incrustent dans notre quotidien et la tendance n’est sans doute pas prête de s’inverser compte tenu du poids que représentent désormais les technologies nomades sur le marché.
Sur le marché, mais aussi sur l’économie de nos pays.
