Les anciens reptiles n’ont peut-être pas encore dévoilé tous leurs mystères. En examinant les os d’un dinosaure âgé de plus de 75 millions d’années, des paléontologues anglais ont effectivement eu la surprise de leur vie en tombant sur… des globules rouges fossilisés. Michael Crichton avait peut-être vu juste, finalement.
Tout est parti d’une simple expérience menée par Susannah Maidment et par son équipe. Ils ont effectivement utilisé des microscopes électroniques sur des fossiles en très mauvais état appartenant au Musée d’Histoire Naturelle de Londres pour tenter d’en apprendre plus à leur sujet.
Des fossiles appartenant à un théropode, soit à dinosaure de la famille des T. Rex et des Velociraptor.
Il ne faut pas vous attendre à l’ouverture d’un Jurassic Park
Avant de les analyser, ils ont commencé par les briser et c’est ainsi qu’ils sont tombés sur des restes de collagène fossilisé contenant des globules rouges.
Personne ne s’attendait à une telle découverte, bien entendu, et l’équipe a donc poursuivi ses analyses sur d’autres fragments brisés. Avec succès puisqu’elle a trouvé à chaque fois des restes de collagène.
Susannah a ensuite utilisé un spectromètres de masse pour analyser les tissus en profondeur. L’appareil a révélé que ces fossiles contiennent à la fois des protéines biologiques et des acides aminés. Etrange ? Assurément, et personne ne sait comment ces tissus ont pu être conservés sur une aussi longue période.
Inutile cependant de vous réjouir car cette découverte ne va pas nous permettre de créer des dinosaures. Ces fossiles ne contiennent malheureusement aucun matériel génétique.
Notez tout de même que cette découverte divise la communauté scientifique. De nombreux paléontologues pensent que ces fossiles ont été contaminés par des bactéries ou par du pollen.
En attendant, il est tout de même très difficile – sinon impossible – de ne pas penser à cette histoire de mammouth laineux qui avait défrayé la chronique en avril dernier.