Jupiter s’est trouvée une cousine, en dehors du système solaire

Une technique d’observation de pointe, dénommée interférométrie optique, a permis pour la première fois à l’ESO (European Southern Observatory) d’observer directement les caractéristiques d’une exoplanète située à 129 années-lumière de la Terre.

Avec cette première utilisation de l’interférométrie optique, les astronomes sont parvenus à mesurer afin d’identifier la composition de l’atmosphère de HR8799e, une exoplanète orbitant autour de l’étoile HR8799 qui est située dans la constellation de Pégase.

Jupiter s'est trouvée une cousine, en dehors du système solaire
Crédits pixabay.com

Cette planète gazeuse géante découverte en 2010 est immense, et représente entre 5 à 10 fois la masse de Jupiter qui est la plus grosse planète de notre système solaire. Ce qui a d’ailleurs amené les scientifiques à le qualifier de “super-Jupiter“.

Une géante gazeuse où il ne ferait pas bon vivre

La cousine de Jupiter est une exoplanète qui est encore relativement jeune. En effet, elle est seulement âgée d’environ  30 millions d’années, ce qui offre aux scientifiques d’innombrables possibilités pour étudier les premières étapes de l’évolution d’une planète gazeuse.

L’observation de l’atmosphère de HR8799e a ainsi révélé une tempête planétaire constituée de nuages de fer et de poussières de silicate, outre un taux plus élevé de monoxyde de carbone que de méthane. Les scientifiques pensent que cette planète est une gigantesque boule de gaz illuminée de l’intérieur, avec des rayons de lumière chaude tourbillonnant à travers des plaques d’orage de nuages ​​sombres”.

La combinaison de l’énergie que la planète dégage à un important “effet de serre” ferait que la température à sa surface peut atteindre les 1000°C, ce qui en fait un objet totalement inhospitalier.

Les possibilités qu’offre l’interférométrie optique

L’observation de HR8799e a été rendue possible avec la technique révolutionnaire dans le domaine de l’astronomie qu’est l’interférométrie.

En combinant la lumière de plusieurs télescopes distincts qui observent une seule cible, on obtient un instrument dont la résolution et la sensibilité sont très élevées.

Quatre télescopes ont ainsi été utilisés dans le cadre de l’observation de HR8799e, et les possibilités qu’offre cette technique ouvrent la voie à de très bonnes perspectives concernant l’étude des exoplanètes et de leurs atmosphères. De nouvelles découvertes qui nous en diront plus sur ce l’univers recèle encore ne sont également pas à écarter.

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