Kazakhstan : retour sur l’étonnant mystère du village endormi

Le mystère sur le fameux village au bois dormant est enfin résolu. Depuis 2010, les habitants de Kalachi, situé au nord du Kazakhstan, souffraient de maux des plus étranges. Ils s’endormaient soudainement, à n’importe quel moment, puis se réveillaient après plusieurs heures ou jours.

Après ces stades de sommeil imprévu, ils ressentent des maux de tête et souffrent de trous de mémoire. Les hallucinations sont aussi fréquentes.

L’épidémie de sommeil fut à un stade optimal en mars 2013, et depuis, l’origine de ce phénomène a été déterminée. D’après les chercheurs, ce serait l’ancienne mine d’uranium qui se trouve à Krasnogorsk qui provoque l’envie soudaine de dormir. Le site dégage du monoxyde de carbone ainsi que des hydrocarbures.

La mine fut laissée à l’abandon après la chute de l’Union soviétique.

Le mélange de carbone et d’hydrocarbures

Après maintes études, les scientifiques ont conclu que la vodka frelatée n’était pas à l’origine de l’endormissement des habitants de Kalachi.

De même, la piste sur les nappes phréatiques contaminées fut vite abandonnée. Des tests médicaux des villageois ont été analysés à l’institut de radioprotection de Prague ainsi qu’à l’Agence fédérale médico-biologique de Moscou.

Par ailleurs, Sergei Lukaskenko, le directeur adjoint du Centre national de sécurité nucléaire a précisé que la maladie du sommeil est entrainée par le manque d’oxygène, combiné à un excès de monoxyde de carbone et d’hydrocarbures. Le monoxyde de carbone provient du bois qui est en contact avec de l’eau.

Une évacuation imminente

Le Siberian Times a relaté l’évacuation des familles qui habitent les villages de Kalachi et de Krasnogorsk. Selon le journal, quelque 68 familles ont déjà été relogées ailleurs. Les autorités ont recensé 223 familles qui ont dû quitter leurs domiciles. Ces dispositions ont été prises afin de préserver ces personnes des effets néfastes du monoxyde de carbone.

Malgré les nombreuses preuves détaillées par les chercheurs, certains doutent encore de la contamination au monoxyde de carbone. Dans un article du magazine Wired, les sceptiques se demandent sur l’origine du monoxyde de carbone, alors que le site est inactif. De plus, la quantité de gaz répartie dans l’air ambiant est assez élevée.

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